lien vers facebook lien vers twitter lien vers youtube lien vers dailymotion lien vers le forum d'Oldies Rising lien vers mail
Recherche Avancée

Unirally

Section Test.


Sortie JAP non communiquée
________________________
Uniracers
??/12/1994
Edité par Nintendo
________________________
Unirally
27/04/1995
Edité par Nintendo
________________________
Console: Nintendo Super Nes
Genre:Course
Développeur: Rockstar North
Joueurs: 1 à 2
Une exclusivité Nintendo Super Nes
Vidéo(s) commentée(s): 1
Photo de la boite de Unirally
Unirally, capture d'écran Unirally, capture d'écran Unirally, capture d'écran
Qui aurait cru qu’un concept aussi basique qu’une course de monocycle aurait pu donner un tel jeu ? Tous les jeux concepts sont souvent soit détestés, soit adulés. Des hordes de joueurs sont prêts à vendre corps et âmes pour défendre leur titre favori tandis que les autres le trouvent ridicule, inintéressant, voire insensé. Unirally ne passe pas à côté des ces clichés. Les jeux concepts, on adhère ou on adhère pas, mais comme dis maman : tant qu’on a pas goûter, on dit pas j’aime pas. Et on dit pas : c’est nul ; on dit : ce n’est pas ce que je préfère.

En selle Simone

Oubliez les 4x4 vrombissant, les motos qui pètent, les voitures qui dérapent, place aux…monocycles qui sautent. Car c’est bien de cela qu’il s’agit, dans ce jeu de course pas comme les autres, vous prenez le contrôle d’un monocycle. Rassurez-vous, c’est moins dur qu’en vrai. Que peut-on faire avec un monocycle ? Des courses évidemment…et des acrobaties à pleine vitesse (déconseillé dans la vrai vie). Le jeu se compose de quatre modes de jeu qui ne changent pas grand chose. Vous aurez le choix entre le mode solo, 2 joueurs, duel, et ligue ; et un choix d’une vingtaine de monocycles aux couleurs différentes que vous pourrez renommer à loisir.

Dans le mode solo vous participez à des courses réparties dans différents championnats ayant pour nom un animal. Vous en aurez quatre disponibles dès le départ mais vous pourrez en débloquez quatre autres, plus un ultime. Dans chacun des championnats, il y a cinq courses à gagner divisées en trois types. La course de vitesse : un parcours plus ou moins long où la vitesse prime. La course plus classique : un circuit moins long mais à faire en plusieurs tours. Les acrobaties : faire un maximum de figure pour obtenir des points, le but étant de dépasser le score que l’ordinateur a fait.

Vous devrez également gagner par trois fois chaque championnat. La première fois votre adversaire sera un monocycle de bronze, la deuxième d’argent et la troisième en or. Retenez qu’en or, le moindre faux pas et c’est la défaite assurée.

Les autres modes de jeu ne diffèrent pas vraiment, puisque le mode 2 joueurs consiste à faire le championnat où votre adversaire n’est pas l’ordinateur mais… l’autre joueur (question difficile, je le concède), à noter que vous ne pourrez pas débloquer les autres championnats dans ce mode, dommage. Le mode duel vous permet de jouer une course par-ci par-là contre un joueur humain. Enfin, le mode ligue permet de jouer à plusieurs et disputer un championnat, je ne peux m’étendre sur ce mode ne l’ayant presque pas essayé. Les circuits se complexifieront au fil des championnat pour devenir de plus en plus tordus.

Simple mais fun

C’est ainsi qu’on peut définir le « gameplay » de Unirally. Que différencie un jeu de course d’un autre jeu de course. Pas grand chose en réalité, pourtant, outre le fait d’avoir un monocycle le jeu offre une nouvelle expérience (il faut se remettre à l’époque de la SNES) de course.

En effet le parcours est composé de « tubes » de différentes couleurs sur lesquels vous concourrez pour gagner. Non seulement les courses ne sont pas rectilignes (comprenez cela dans le sens ou serez amené à descendre et monter) mais en plus les couleurs agissent sur vous. Par exemple certains sont rouge et jaune et annoncent l’approche imminente de tube violet qui sont parsemés de glue que je vous conseille d’éviter sous peine d’être ralenti ; ou encore ceux qui sont métalliques et qui vous mettront la tête à l’envers puisque votre monocycle tournera autour. Autre exemple, il y a parfois des flèches indiquant une direction : ceci des accélérateurs, bien pratiques à prendre dans le bon sens évidemment.

Pour prendre de la vitesse quoi de mieux que de réaliser des figures. Celle de base est un « roll », c’est à dire que votre monocycle fait une sorte de saut périlleux avant. Ensuite dans certains parcours, il y a des bosses qui vous permettent de réaliser des figures plus techniques. Attention tout de même à bien retomber sur votre roue. En effet si c’est la selle qui atterrit la première vous serez grandement ralenti.

Acrobatique

Si le jeu s’était contenté d’être un simple jeu de course de monocycle, nul doute qu’il n’aurait pas adhéré à la route très longtemps. Ce qui lui évite le dérapage c’est bel et bien les acrobaties farfelues que l’on est autorisé de faire. Vos « Uni » peuvent faire une multitude de figures allant de la selle qui rebondit sur le terrain, aux flips et roll. Certains termes rappellent ceux utilisés dans les sports de glisse. Attention tout de même à ne pas faire toujours la même figure car vous gagnez moins de points à chaque fois qu’une figure a déjà été faite. L’astuce étant de prendre de la vitesse et de mélanger diverses figures et les faire tenir le plus longtemps possible en priant pour que l’on retombe sur la roue, sinon vous pouvez dire adieu aux points. Ne les négligez pas pendant les courses car c’est ce qui vous permet de prendre de la vitesse.

Des couleurs...des couleurs

Les développeurs n’ont pas lésiné sur la palette graphique. Si les graphismes en arrière plan sont inexistants, on regarde de toutes façons en priorité ce qui se passe, c’est à dire la course. Les monocycles sont jolis ainsi que les parcours qui sont de multiples couleurs. Vous en aurez plein la vue. L’animation, elle aussi est bien faite. Le tout est très agréable à l’œil.

La Bande sonore

Les musiques sont bien dans l’ensemble et tendent vers le rock, même si cela reste en midi. Je pense que ceux qui ont joué s’en souviennent encore. Elles se laissent écouter sans problème et c’est bien là le principal. Sans être transcendantale, le côté passe bien avec le monocycle.

Verdict

Le jeu se veut avant tout fun et c’est cela qu’on demande à un jeu. La maniabilité instinctive permet de rentrer dans le soft immédiatement. La durée de vie en solo est assez conséquente puisque l’ordinateur en version or nécessite au joueur de connaître les parcours par cœur et offre un bon challenge. Même s’il peut devenir un peu ennuyeux à la longue en mode solo, le fun prend véritablement forme lorsque que l’on joue à plusieurs. Le jeu mérite que l’on pose au moins une fois ses petites fesses sur le monocycle.





Graphismes 14/20

Gameplay 16/20

Durée de vie 16/20

Bande son 13/20


Général 16/20


Article publié le 04/08/2008 Jeu testé par Goomba_84