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Virtua Fighter Animation

Section Test.


Virtua Fighter Mini
29/03/1996
Edité par Sega
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Virtua Fighter Animation
30/08/1996
Edité par Sega
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Virtua Fighter Animation
??/??/1996
Edité par Sega
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Console: Sega Game Gear
Genre:Combat
Développeur: Sega
Joueurs: 1 à 2
Existe aussi sur: Sega Master System-
Vidéo(s) commentée(s): 1
Photo de la boite de Virtua Fighter Animation
Virtua Fighter Animation, capture d'écran Virtua Fighter Animation, capture d'écran Virtua Fighter Animation, capture d'écran
Après un énorme succès sur 32X puis sur Saturn, la saga Virtua Fighter s’invite sur console portable en 1996 avec la sortie d’un épisode spécialement conçu pour Game Gear et Master System. Un peu en marge du reste de la licence, ce nouvel opus n’est autre que l’adaptation vidéoludique de la série animée diffusée en 1995 et mettant en scène Akira Yuki ainsi que tous les personnages du jeu originellement sorti sur arcade deux ans plus tôt. Brebis galeuse ou mouture digne de ses illustres prédécesseurs ? Telle est la question que l’on est en droit de se poser, compte tenu du gouffre technique entre la Saturn et la Game Gear…

Réalisation (14/20)

Dès les premières secondes de jeu, vous prendrez conscience que ce Virtua Fighter est bien différent des autres : dites adieu à la 3D et bonjour à une 2D prévue pour une console 8 bits. Pour tenter de garder l’identité graphique ayant fait la force des épisodes en trois dimensions, les développeurs ont offert au joueur la possibilité de choisir le mode d’affichage parmi les trois disponibles. D’une part, le mode normal montrera l’action depuis un point assez éloigné, affichant ainsi une vue d’ensemble basée sur des sprites minuscules. D’autre part, le mode large proposera une vue plus rapprochée. On oubliera bien vite cette caméra, la taille des sprites restant identique. Vous aurez ainsi droit à une bouillie de pixels en guise de personnages pour un résultat bien peu convaincant. La maniabilité ne sera d’ailleurs pas optimale, votre adversaire ayant souvent la désagréable habitude de sortir de l’écran et d’ainsi rester invisible pendant plusieurs secondes. Enfin, le mode realtime sera un savant mélange des deux caméras susnommées. Selon la situation, la vue se placera donc en normal ou en large pour offrir au joueur une visibilité optimale. Si l’intention de proposer des effets de zoom similaires à ceux présents sur Saturn était louable, l’absence totale de transition entre les deux types de caméras fera perdre une bonne partie de son intérêt à la chose. Au final, on en restera au mode normal offrant une modélisation plus que correcte pour une console 8 bits, sans toutefois parvenir à faire oublier que l’une des principales forces de Virtua Fighter était de proposer une modélisation 3D…

Gameplay (17/20)

Un autre atout des moutures 32 bits résidait dans leur gameplay, d’une technicité exemplaire. Il était ainsi possible de se livrer à de passionnants affrontements, qui pouvaient se transformer en véritables combats de maitres entre deux joueurs expérimentés. La maniabilité de cet épisode Game Gear a su garder tous ses atouts, en reprenant dans les grandes lignes celle des versions consoles. Ainsi, vous aurez à votre disposition trois touches : pied, poing et garde. Ces messieurs de chez Sega on en effet eu la bonne idée d’affecter le bouton Start à la garde, permettant ainsi de garder la même manière de jouer qu’auparavant. Le tout a certes perdu quelques combinaisons mais reste d’une richesse exemplaire pour un jeu sorti sur console portable.

La majorité des coups spécifiques à chaque protagoniste a été conservée, offrant de nombreuses possibilités au joueur pour combattre vaillamment. Il aura d’ailleurs toujours une manière alternative de remporter la victoire en n’ayant pas l’avantage, par le biais du Ring Out lui permettant de faire tomber son adversaire de la surface de combat. Chaque affrontement gardera donc une part d’imprévu jusqu’à la dernière seconde, un match pouvant toujours voir la tendance s’inverser grâce à cette possibilité. Même si le tout n’atteint pas le niveau de la Saturn en termes d’ergonomie, le travail réalisé pour rendre cette version portable jouable n’en est donc pas moins remarquable et montre une fois encore le savoir faire de Sega dans le domaine des jeux vidéo…

Durée de vie (8/20)

Les différences ne s’arrêtent cependant pas là. En effet, la progression s’avèrera radicalement différente des jeux de baston classique. Dans le mode Story, vous n’aurez à votre disposition que le seul Akira au début du jeu. Dès que vous parviendrez à vaincre un personnage au cours d’un combat, il deviendra alors jouable en mode Story. A noter que vous pourrez choisir votre protagoniste entre chaque affrontement, sans avoir à perdre pour revenir à l’écran de sélection. Fort heureusement, la totalité du casting sera disponible d’emblée dans le mode versus vous permettant d’affronter un ami ou la console en combat singulier. Côté contenu, le soft est donc à l’image de ses alter-egos 32 bits, à savoir relativement limité. Malheureusement, son potentiel de rejouabilité ne joue pas en sa faveur puisque l’on y reviendra moins facilement une fois le mode Story bouclé une première fois. A noter les intéressantes séquences animées séparant les différents combats, et permettant de scénariser un tant soit peu la progression.

Bande son (15/20)

Côté bande son enfin, on a bien évidemment perdu en qualité. Le tout reste cependant agréable à l’oreille et parfaitement acceptable pour une console 8 bits. Les musiques rythment l’action d’une manière satisfaisante et les bruitages contribuent à apporter un surplus de dynamisme aux combats.

Conclusion (12/20)

Au final, cette version Game Gear démontre le talent de Sega dans la production de jeux vidéo. Le défi d’effectuer un portage d’une console 32 bits à une petite portable 8 bits était difficile à relever et le résultat n’est pas si mauvais que l’on aurait pu le penser. Reste que cette mouture Game Gear ne représentera que peu d’intérêt en comparaison des cadors sortis sur machines de salon…


Article publié le 12/09/2009 Jeu testé par Manuwaza