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Tarzan

Section Test.


Disney's Tarzan
24/03/2000
Edité par Syscom Entertainment
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Disney's Tarzan
24/06/1999
Edité par Activision
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Disney's Tarzan
??/??/1999
Edité par Activision
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Console: Nintendo Game Boy Color
Genre:Plates-Formes
Développeur: Digital Eclipse
Joueurs: Solo uniquement
Existe aussi sur: Nintendo 64- PC- Sony Playstation-

Photo de la boite de Tarzan
Tarzan, capture d'écran Tarzan, capture d'écran Tarzan, capture d'écran
Nous revoilà au beau pays de Disney sur une console que j’apprécie particulièrement, à savoir la Game Boy Color. Comme toujours, une petite mise au point s’impose. Le héros dont nous allons suivre les élucubrations aujourd’hui est né en 1912 et est devenu un véritable mythe, la légende de « l’homme de la jungle », Tarzan. Décliné à toutes les sauces, avec Johnny Weissmuller dans les années 30 ou bien encore avec Christophe Lambert dans « Greystoke, la légende de Tarzan » en 1984 et jusqu’aux plus loufoques comme dans « Georges de la jungle » avec Brendan Fraser, on peut vraiment dire que ce personnage a été une source d’inspiration impressionnante. C’est la version du « classique d’animation » Disney qui nous intéressera aujourd’hui. Assez fidèle à l’histoire originelle, il était normal qu’elle ait sa propre adaptation vidéoludique. C’est reparti pour un test !

Scénario :

Il sera ici question de la trame scénaristique de Tarzan façon Disney bien entendu, trame qui reprend dans les grandes lignes le scénar original tout en l’adaptant à un univers pour enfants. L’action se déroule dans la jungle, un bébé pleure dans une cabane aménagée. Ses parents ont été tués par Sabor le léopard sanguinaire, laissant donc le bambin à son triste sort. C’est alors que le bébé est recueilli par une femelle gorille du nom de Kala qui, le prenant en pitié, comprend que le petit homme n’a aucune chance de survivre seul. C’est sans compter sur l’appréhension du chef de clan gorille Kershak, craignant pour son clan avec la venue de cet étranger, mais il finira par se laisser convaincre. Le jeune et frêle Tarzan ne tarde pas à devenir un agile et vigoureux adulte, toujours accompagné de son amie Tok la femelle gorille avec laquelle il vit mille et une aventures. Tout se passait bien et dans le meilleur des mondes jusqu’à ce jour où des coups de feu retentirent dans la jungle… Le jeu suit à la lettre le déroulement de l’histoire de Disney. Rien à redire.

Réalisation :

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le soft ne lésine pas sur le plan technique comme en témoigne la cinématique d’intro qui est absolument magnifique pour le support Game Boy Color.
Fluide et colorée, ça nous change des simples screens narratifs que l’on voit à l’accoutumée sur ce support. « Colorés », un terme qui conviendra aussi pour désigner les différents niveaux que vous traverserez, poussant encore une fois la GBC dans ses derniers retranchements. Le level design aurait cependant gagné à être un peu moins répétitif car vous parcourrez la jungle en long, en large et en travers et curieusement, les stages bonus et les niveaux de fin vous confrontant à la civilisation et censés apporter de la diversité s’avèrent quelconques. Joli mais peu varié, voila comment l’on pourra finalement qualifier ce level design.

Rien à redire en ce qui concerne l’aspect visuel des personnages (Tarzan enfant, Tok, Tarzan adulte, Jane) et sur leurs animations (à part le fait que Tarzan adulte se meut telle une araignée à l’instar du Général Grievous en fuite devant Obi-Wan…). On passera également l’éponge sur quelques bugs de collision ici et là…

Seul petit reproche que l’on pourra finalement formuler à cette partie réalisation, le bestiaire qui peine à se renouveler et qui manque quelquefois d’originalité. A part cela, l’univers Disney est ici omniprésent et les références au dessin animé bien amenées. Tout est très correct au demeurant.

Gameplay :

Tarzan se compose d’une vingtaine de niveaux structurés de la même façon (hors niveaux bonus et combats de boss). Vous devrez dans un premier temps récupérer un nombre prédéfini de bananes et ensuite chercher votre compagnon de route (Tok pour Tarzan enfant/ Jane pour Tarzan adulte et inversement) à travers le niveau pour ainsi terminer ce dernier. A noter que mis à part le nombre d’items imposé à ramasser, les levels contiendront toujours quelques bananes supplémentaires, vous octroyant une vie une fois toutes en votre possession. Il va de soi que moult ennemis tenteront de vous barrer la route, vous retirant un tiers de votre énergie en cas de contact. Fort heureusement, des vies seront disposées tout le long de votre chemin, rétablissant par là même entièrement l’énergie perdue. Il s’avèrera très vite indispensable de s’approprier ces dernières car, même si le soft possède un système de checkpoints et de mots de passe tout les quatre niveaux, il faudra parfois mémoriser l’emplacement des ennemis pour mieux les éviter ou encore déterminer l’accès à un lieu caché rempli de bananes.

Pas ardu en soi, le soft devient très rapidement frustrant à certains passages, comme lorsque les agiles babouins repopent à l’infini (je précise que ne disposant d’aucun atouts offensifs, l’esquive sera donc votre seule échappatoire, d’où la difficulté après une chute hasardeuse…). Tarzan adulte, certainement de par sa proximité avec les animaux sauvages , n’aura également aucun moyen d’attaquer phacochères et autres singes, seule Jane pourra « repousser » les assauts ennemis avec son joli parapluie (Tarzan sera équipé d’une lance uniquement contre le premier boss…). On pourra donc remarquer le peu de différences entre les versions adulte et enfant de nôtre héros, ce qui est dommage car on aurait pu espérer un renouvellement dans le gameplay… Sans parler de l’absence totale de timer qui, même si je ne suis pas fan de l’idée, aurait eu totalement sa place ici. Un parti pris peut-être destiné à ne pas augmenter la frustration rencontrée quelquefois... Il faudra également que l’on m’explique le principe d’aller chercher des bananes sous l’eau… M’enfin passons…

Le soft possèdera en outre quelques spécificités souvent propres aux jeux d’aventure mais bienvenues ici. Je pense notamment aux stages bonus où Tarzan est poursuivi par des éléphants, bonne idée de départ, qui s’avèrera finalement anecdotique puisqu’on nous ressortira plusieurs fois le même parcours. Ces stages vous rapporteront tout de même une vie pour peu que vous ayez collecté toutes les bananes disposées ici et là. Petit point supplémentaire concernant les combats de boss qui s’élèveront au nombre de deux ici. Si encore une fois l’idée a le mérite de donner un tant soit peu de consistance au jeu, le premier boss rencontré (aux alentours du niveau 10), est très frustrant et aurait mérité de faire office de boss final tant il peut être rebutant, à tel point que l’on doit souvent se fier au hasard pour sortir vainqueur du combat… Pas de critiques supplémentaires sur ce qui agrémente le jeu.

Dernier point concernant un jeu de cache-cache s’adressant aux plus jeunes vous permettant de cacher et ensuite retrouver Tarzan enfant ou Tok à tour de rôle dans un niveau, ainsi que la présence d’un kit d’impression compatible avec l’imprimante GBC.

Bande-son :

Les mélodies qui vous accompagneront au gré de vos aventures vous plongeront au cœur de la jungle. On ne pourra d’ailleurs que pinailler sur le peu de musiques disponibles ou sur leur aspect immanquablement répétitif. Cet aspect sonore représente une petite déception, car le film ne manque pourtant pas de tons exotiques et rythmés parfaits pour ce genre d’aventures…

Les autres effets sonores présents seront dans la veine d’une production Disney sur ce type de support. Rien à ajouter.

Conclusion : 14/20

Un petit jeu de plateforme ma foi fort sympathique. Très beau graphiquement parlant et disposant de plus de 20 niveaux, idéal pour les amateurs de plateforme en milieu exotique. Seuls petits bémols, des passages parfois à la limite du frustrant et une certaine monotonie générale… Malgré cela, le titre respecte à la lettre le dessin animé Disney et ravira à coup sûr les plus jeunes d’entre nous puisqu’il leur est en partie réservé.


Article publié le 05/11/2011 Jeu testé par Hijaki