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Sturmwind

Section Test.


Sturmwind
24/04/2013
Edité par Redspot Games
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Sturmwind
24/04/2013
Edité par Redspot Games
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Sturmwind
24/04/2013
Edité par Redspot Games
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Console: Sega Dreamcast
Genre:Shoot'em Up
Développeur: Duranik
Joueurs: Solo uniquement
Une exclusivité Sega Dreamcast

Photo de la boite de Sturmwind
Sturmwind, capture d'écran Sturmwind, capture d'écran Sturmwind, capture d'écran
Sans atteindre le niveau d'un Duke Nukem Forever ou Daikatana en la matière, Sturmwind n'en fut pas moins pendant longtemps une véritable arlésienne. Initialement prévu pour 2011, le soft développé par Duranik fut maintes fois repoussé pour ne finalement être commercialisé que deux ans plus tard. Pourtant, les fans de shoot'em up sont unanimes : leur patience a été récompensée au delà de leurs attentes, et la Dreamcast accueille là un bien bel ambassadeur dans sa ludothèque. Portrait de ce titre hors du commun.

De Native à Sturmwind, de la Jaguar à la Dreamcast...

L'histoire de Sturmwind débute dans le milieu des années 90, lorsque deux frères allemands décident de se lancer dans la conception d'un shoot'em up nommé Native destiné à tourner sur le Jaguar CD. Les kits de développement fournis par Atari étant hors de prix, les deux compères optèrent pour une solution visant à développer le programme sur Atari ST pour ensuite l'utiliser sur Jaguar, ce via un savant procédé créé par un développeur suédois. Hélas, le manque d'intérêt des éditeurs enterra le projet dès 1997. Toutefois, une démo fut mise gratuitement à disposition dans le courant de cette même année, contenant uniquement le premier niveau. Un contenu famélique, mais suffisant pour réaliser que le projet était plutôt ambitieux et doté d'un indéniable potentiel...


Un gameplay ingénieux bourré de petites subtilités

Sturmwind pourrait être considéré comme l'aboutissement de ce dernier, commercialisé seize ans après l'abandon de Native grâce à l'éditeur Redspot Games. Nous sommes donc face à un shoot'em up à scrolling horizontal mêlant adroitement un gameplay classique à des subtilités venant considérablement enrichir l'expérience de jeu. A ce titre, la manette Dreamcast se trouve être exploitée au maximum de ses capacités. Le stick, tout d'abord permet des déplacements fluides dans les environnements 2D du soft, les plus réfractaires pouvant cependant se rabattre sur la croix directionnelle. La touche A déclenche un tir continu en cas d'appui prolongé, tandis que X offre de produire un tir chargé, là aussi par un appui long. Plus vous maintiendrez la touche enfoncée avant de la relâcher, plus le projectile expédié ensuite sera puissant. Attention cependant, car abuser du chargement ne manquera pas de provoquer une surchauffe suivie d'une explosion vous infligeant des dégâts. Il conviendra par conséquent de garder un œil sur la jauge de charge apparaissant alors en bas de l'écran. Comme tout bon shooter qui se respecte, Sturmwind comporte également des smart bombs dans un nombre très limité (une seule en début de partie, avec la possibilité d'en collecter de nouvelles au fil des stages) permettant de débarrasser l'écran de tous les ennemis s'y trouvant par une simple pression sur B. Un atout d'une puissance remarquable, à n'utiliser qu'en dernier recours compte tenu de sa rareté.

Jusque là, nous n'avons abordé que des fonctions basiques présentes dans la quasi-totalité des shoot'em up des années 90. Attardons-nous donc quelques lignes durant sur les spécificités faisant de Sturmwind une expérience de jeu d'une remarquable richesse. La première, largement utilisée, consiste à utiliser la gâchette L pour changer l'orientation des tirs. Ainsi pourrez-vous par ce biais déclencher des attaques vers l'avant ou l'arrière, fonctionnalité qui vous sera diablement utile du fait de la fâcheuse tendance des ennemis à surgir de n'importe quel coin de l'écran. Parfois, un indicateur visuel vous préviendra de l'arrivée imminente d'un vaisseau adverse dans vos six heures, vous laissant le temps d'adapter votre stratégie.

Le point central du gameplay concerne l'utilisation de trois armes distinctes, chacune étant plus ou moins adaptée à certaines situations. La première, nommée Lightblitz, offre une large zone d'effet ainsi qu'une puissance moyenne et a pour particularité d'être la plus efficace en milieu aquatique. Le « Nordwest », quant à lui, ne bénéficie que d'une puissance relativement limitée mais offre une bonne couverture du vaisseau en effectuant des tirs suivant un schéma circulaire dès que l'on relâche la touche de tir. Enfin, le « Rudel » se trouve doté d'une puissance brute importante mais n'a, en contrepartie, qu'une zone d'effet se limitant au devant (ou à l'arrière, selon l'orientation choisie) de l'appareil. La couverture n'est alors par conséquent pas des plus efficaces, et l'on pourrait dire que ce dernier équipement privilégie l'attaque au détriment de la défense. Ces trois armes sont au centre du gameplay, tant par leur variété que par leur étroite corrélation avec le système de santé. A chaque impact, le joueur perdra l'arme qu'il était en train d'utiliser, le jeu sélectionnant automatiquement la suivante. Perdre ses trois armes, au bout de trois impacts donc, sera synonyme de perte d'une vie (deux en début de partie). Toutefois, il sera possible de « réparer » les armes détruites par la collecte de bonus au sein des niveaux.

Concrètement, certains vaisseaux adverses laisseront une fois détruits des items circulaires, offrant par défaut un bonus de mille points. Néanmoins, à l'instar d'un Twinbee, tirer dessus changera leur fonction en même temps que leur couleur. Ainsi, en récupérant le bonus doté de la même couleur qu'une arme détruite, vous bénéficierez à nouveau de cette dernière. Vous l'aurez compris, le joueur adroit aura tôt fait d'abuser de cette fonctionnalité, et pourra ainsi subir moult impacts sans perdre la moindre vie. Dans le cas où vous ramasseriez un power-up correspondant à l'arme équipée, celui-ci se transformerait en module supplémentaire vous offrant une puissance de tir accrue pour ladite arme. Le joueur peut également agir sur la position de ces options (jusqu'à deux maximum) par une pression sur la touche Y, celles-ci ayant également un intérêt défensif puisque pouvant encaisser des dégâts en lieu et place du vaisseau. De même, libre à vous de placer vos deux satellites à l'avant du vaisseau tout en tirant derrière avec l'arme principale (ou vice-versa), ce afin de couvrir plus de zones. Après quelques impacts, le module disparaîtra, mais il demeure possible de réparer un drone endommagé en collectant là encore les bonus de la bonne couleur...

Un système de scoring intelligent

Comme dans tout bon shoot'em up qui se respecte, le scoring demeure un enjeu important pour la majeure partie des joueurs. Là encore, Sturmwind comporte quelques subtilités bienvenues enrichissant cet aspect. Vous n'aurez tout d'abord pas manqué de noter, à la lecture du précédent paragraphe, que ramasser des items boostant votre puissance de feu et retardant la destruction de votre vaisseau vous fera perdre à chaque fois un bonus de mille points. Les gamers souhaitant maximiser leur score auront donc tôt fait de délaisser ces aides, ne comptant que sur leur maîtrise pad en main pour éviter la mort. Ensuite, vous serez fréquemment confronté à des vagues d'adversaires du même type. Détruire l'ensemble de ces derniers provoquera l'apparition à l'écran de l'inscription « Wave Bonus » pendant un très court laps de temps. Détruisez alors la totalité de ces lettres, et vous obtiendrez une étoile faisant office de multiplicateur de score, comprenez par là que posséder deux d'entre-elles doublera par exemple le nombre de points glanés en détruisant chaque adversaire. Bien évidemment, il arrivera souvent que le Wave Bonus apparaisse en même temps qu'une flopée d'ennemis, rendant très difficile sa totale destruction tout en esquivant les attaques adverses. Notons qu'il sera possible de partager son score sur le site officiel des développeurs, en y entrant un code fourni au Game Over. Une bonne manière de se situer par rapport aux joueurs du monde entier... Enfin, pour les fans de collection, libre à eux de laisser libre cours à leur passion en récupérant divers bonus (schémas de développement, artworks d'ennemis finalement non utilisés...), ce en remplissant diverses conditions.

Manic Shooter ? Non. Facile ? Non plus!

Vous l'aurez compris à la lecture de ce qui précède, Sturmwind sait s'adapter au joueur, que celui-ci soit occasionnel ou un véritable acharné doté d'une grande expérience sur les shooters. A ce titre, il convient également de noter que trois niveaux de difficulté sont disponibles, sélectionnables sur l'écran des options en début de partie. De même, le titre de Duranik offre deux modes de jeu distincts, le premier s'apparentant à une expérience arcade en proposant six niveaux à boucler dans les mêmes conditions qu'au sein des salles obscures, et le second s'adaptant au support Dreamcast. Dans ce dernier cas, ce ne sont pas moins de seize levels que vous devrez terminer, avec toutefois la possibilité de sauvegarder votre progression sur une carte mémoire et d'ainsi commencer la partie par n'importe quel stage préalablement finalisé, ce qui occasionnera cependant la remise à zéro du score. Bien qu'accessible pour qui sera capable d'en maîtriser toutes les subtilités en matière de gameplay, Sturmwind n'en reste pas moins un titre capable d'offrir un challenge à la hauteur des plus exigeants avec des vagues ininterrompues d'adversaires se succédant sans cesse et surgissant de toutes les directions. Il sera donc recommandé d'être constamment concentré, et surtout d'anticiper les déplacements des vaisseaux ennemis en apprenant leurs schémas comportementaux. Un conseil s'appliquant bien évidemment également aux boss, gigantesques et dotés de patterns à mémoriser pour éviter leurs tirs afin d'ensuite contre-attaquer de la meilleure des manières. A cette fin, une petite aide sera disponible dans l'écran de chargement précédant le niveau, offrant un schéma de votre futur adversaire avec une mise en valeur des points à frapper pour pouvoir le vaincre. Une aide bienvenue, certains étant très rapides et dotés de mouvements qui ne manqueront pas de vous surprendre.

Un claque visuelle comme on n'en voit que rarement

Cette difficulté se trouve néanmoins renforcée par un manque de lisibilité lors de certains passages. Mais il s'agit là d'une conséquence découlant directement d'un nouveau point fort du soft, à savoir un aspect visuel d'une beauté à couper le souffle. Sturmwind est un shoot'em up 2D, oui, mais les développeurs se sont fait un devoir d'utiliser toute la puissance offerte par la Dreamcast pour offrir une profondeur de champ abyssale aux décors. Chaque environnement fourmille de mouvement en arrière plan mais aussi au plus proche de l'écran, que ce soit simplement des éléments cosmétiques, ou bien l'apparition progressive d'une vague adverse qui se retrouvera aux prises avec le joueur quelques secondes plus tard. Rotations, effets de lumière dantesques, explosions impressionnantes, mouvements incessants, flou calorifique... Tout dans Sturmwind est d'un grand dynamisme et contribue à en mettre plein la vue au joueur, sans jamais provoquer le moindre ralentissement hormis en de très rares occasions. Afin de minimiser le manque de clarté mentionné plus haut, les développeurs ont pris le parti de proposer des projectiles aisément reconnaissables, mais il n'en demeure pas moins que la zone de jeu est souvent si chargée que le ravissement visuel va de pair avec quelques erreurs dues à une mauvaise appréciation des différents éléments affichés, tant il sera difficile pour le joueur de différencier les inoffensifs de ceux susceptibles de lui infliger des dégâts en cas de collision.

En plus d'être magnifiques, les environnements jouissent également d'une grande variété puisque vous traverserez notamment tour à tour des décors métalliques, l'orbite d'une planète, un milieu aquatique ou glacé, et vous retrouverez même à proximité d'un soleil en fusion. Je vous laisse imaginer l'effet que peuvent avoir de tels backgrounds sur vos rétines ravies, et il m'est parfois arrivé de perdre une vie simplement en admirant un peu trop les décors. D'ailleurs, si chaque niveau est doté d'une identité visuelle lui étant propre, l'arrière plan ne manquera pas d'évoluer petit à petit au sein d'un même stage. Comble du ravissement, les ennemis lambda autant que les boss bénéficieront eux-aussi d'une variété remarquable, et globalement plutôt adaptée aux environnements dans lesquels vous les croiserez. En alternant constamment entre l'organique et le métallique, c'est un renouvellement perpétuel de l'expérience de jeu que proposent ces messieurs de chez Duranik. La bande son, sans atteindre le même degré de perfection, remplit cependant admirablement son office avec des musiques techno énergiques rythmant parfaitement l'action, et faisant oublier des bruitages manquant souvent de pêche. J'ai pour ma part eu un véritable coup de foudre pour le thème du tout premier niveau !

Avec Sturmwind, les développeurs ont donc su exploiter intelligemment les capacités techniques du support pour proposer un jeu qui se place incontestablement dans le top 5 de la machine. Subir une telle claque visuelle sur une console sortie il y a presque vingt ans, à l'heure des PS4 et autres X-Box One, représente une prouesse comme on en voit peu dans le monde du jeu vidéo.

Quelques mots sur la Windstärke Edition

Et cette beauté ne s'arrête pas à l'expérience in-game. Le soft de Duranik est disponible à l'achat en deux versions distinctes. Passons rapidement sur la normale, finalement assez quelconque puisque se résumant à un simple boîtier CD, pour nous attarder quelques lignes durant sur la Windstärke 12 Edition qui fait office de déclinaison collector. Celle-ci se présente dans un coffret de la taille d'un livre, taillé dans un carton rigide. L'enrobage est tout en sobriété puisque d'une couleur bleu foncé unie, avec pour seules fioritures le titre du jeu, une vue du dessus du vaisseau, et à l'arrière les informations que l'on retrouve d'ordinaire sur la back-cover de tout jeu vidéo. L'intérieur du coffret contient divers éléments, à commencer bien évidemment par le jeu en lui-même présenté dans un boîtier CD au sein duquel le manuel fait également office de jaquette. Concernant cette notice, j'avoue avoir été quelque peu déconcerté par son organisation. Ainsi, le résumé des touches se trouve à la fin, au contraire de la plupart des jeux qui fournissent cette information importante dès le début. De plus, aucun sommaire n'est présent et il est nécessaire de feuilleter la vingtaine de pages au hasard pour trouver l'information recherchée. Tout ceci est de l'ordre du détail, mais il me paraissait important de le souligner. Un second CD, lui aussi présenté dans un boîtier dédié, est présent dans cette édition. Sous l'appellation « 505 The Final Score », se cache une OST comportant l'intégralité des pistes entendues durant l'aventure pour un total frisant les soixante minutes d'écoute. Les fans de musiques toniques à grosse consonance techno ne pourront qu'être ravis. S'ajoute à ces deux éléments un livret offrant moult conseils sur les différents niveaux, notamment en informant le joueur sur l'arme la plus efficace à utiliser ainsi que sur la meilleure manière de se débarrasser du boss de fin. Chaque stage a également droit à un petit résumé du scénario le concernant. A ce titre, il est dommage que ledit scénario, bien qu'on ne peut plus basique, n'ait pas été plus développé au sein de la version standard, notamment dans le manuel de base qui n'en contient pas la moindre trace. Enfin, la partie basse du coffret contient, lovée dans un logement en mousse, une petite statuette représentant le vaisseau que vous aurez à piloter tout au long de votre partie. Soulignons toutefois que la finition de cette dernière est loin d'être irréprochable, souci très certainement dû à la matière sélectionnée pour sa réalisation puisqu'aux dires de l'éditeur, une imprimante 3D fut utilisée. M'est avis que la résine et d'autres matières plus nobles ont encore de beaux jours devant elles... Malgré tout, cette édition Windstärke offre quelques bonus intéressants. Notez toutefois que vous devrez doubler votre dépense pour l'acquérir. Le jeu en vaut-il la chandelle ? A chacun son opinion...


Jeu au top, éditeur au flop

Pour finir cet article, je me dois de partager mon expérience personnelle pour tous ceux qui, à sa lecture, souhaiteraient acquérir Sturmwind auprès de Redspot Games. J'ai passé commande sur le site web de l'éditeur le 24 janvier dernier. Après plus d'un mois sans la moindre nouvelle, je me suis résolu à leur envoyer un mail en anglais pour leur demander s'il y avait un problème avec le paiement. J'ai eu droit à une réponse automatique m'informant qu'ils ne prenaient plus en compte les contacts via courriel, et que je devais utiliser l'interface de support afin de les contacter. J'ai donc dans la foulée ouvert un ticket, qui est définitivement resté sans la moindre réponse de leur part malgré plusieurs relances. Poster un message sur leur page Facebook n'a pas produit meilleur résultat, et la lecture des messages y étant présents m'a appris que je n'étais pas, loin s'en fallait, le seul dans ce cas. J'ai finalement reçu mon jeu, presque deux mois après sa commande. Tenez-le vous donc pour dit, amis lecteurs. En commandant Sturmwind, vous ne serez pas arnaqués, mais attendez-vous à devoir patienter longtemps sans la moindre nouvelle, le SAV étant totalement inexistant chez Redspot Games. Un comportement que je trouve, pour ma part, à la limite de l'acceptable, et il y a fort à parier que vous n'aurez aucune réponse si vous tentez de les contacter à cause d'un objet endommagé pendant le transport. Notons enfin que certaines personnes ont attendu leur jeu plus d'un an durant... Si vous en avez la possibilité, je vous recommande donc d'acquérir votre exemplaire auprès d'un revendeur. Nul doute toutefois que le prix sera plus élevé...

Conclusion

Le propre des meilleures consoles est de voir leur ludothèque s'enrichir même après leur mort commerciale. C'est donc tout logiquement que la Dreamcast a, au fil des ans, accueilli de nombreux projets qui vinrent alimenter son catalogue, et dont Sturmwind est un superbe représentant. Doté d'un gameplay riche et ingénieux, le bébé de Duranik se distingue aussi et surtout par son aspect visuel le plaçant parmi les plus beaux jeux de la machine, grâce à une utilisation intelligente de ses capacités techniques. Malgré ses quelques défauts, ce shoot'em up reste clairement une expérience valant que l'on s'y attarde quelques heures, puisqu'il offre en outre une durée de vie énorme et une replay value tout aussi importante avec de nombreux bonus à débloquer. A essayer pour tous les fans de shooters, amoureux de la Dreamcast, et plus généralement gamers appréciant le travail bien fait.

Réalisation : 19/20
Gameplay : 17/20
Bande son : 15/20
Durée de vie : 18/20
Scénario : -/20

VERDICT : 17/20


Article publié le 28/03/2015 Jeu testé par Manuwaza