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Gex

Section Test.


Gex
14/07/1995
Edité par BMG Interactive
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Gex
16/11/1994
Edité par BMG Interactive
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Gex
??/??/1994
Edité par BMG Interactive
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Console: Panasonic 3DO
Genre:Plates-Formes
Développeur: Crystal Dynamics
Joueurs: Solo uniquement
Existe aussi sur: PC- Sega Saturn- Sony Playstation-

Photo de la boite de Gex
Gex, capture d'écran Gex, capture d'écran Gex, capture d'écran
Alors que la 3DO commençait déjà à agoniser faute de jeux intéressants et à cause d’une distribution et d’un marketing foireux, les programmeurs surdoués de Crystal Dynamics (qui ont sorti de nombreux jeux de qualité sur 3DO) nous pondent un petit jeu de plate formes 2D ne payant pas de mine, mais alliant un gameplay d’enfer avec un soupçon de puissance 32 bits. Cette alchimie séduit immédiatement les accrocs de ce genre de jeux, pas très chauds pour voir les bons jeux de plate forme 2D disparaître au profit de la 3D à outrance qui commençait déjà à changer la face du jeu vidéo.

Scénario (15/20)

Gex est un gecko fan de télé (le gecko est une sorte de lézard des régions chaudes, d’une trentaine de Centimètres et très bruyant). Une espèce d’alien assez étrange et aux noirs desseins décide de kidnapper notre lézard et de le projeter à l’intérieur même des programmes télé qu’il regardait ! (heureusement que ce cher Gex ne regardait pas une émission de télé d’aujourd’hui, sinon le jeu en lui même était bon à jeter aux chiottes). Notre lézard va donc devoir se battre contre tout un tas d’ennemis loufoques divers et variés selon les différents mondes qu’il va traverser(le cimetière, le monde cartoon, kung fuville, la jungle et un dernier monde un peu psychédélique à la Austin Powers) .

Réalisation (18/20)

Le titre est un petit jeu de plates-formes classique mais avec pas mal de petits plus qui en font un incontournable. Principalement (comme je le disais dans l’intro) car le jeu est resté en 2D sans surenchère d’effets spéciaux, mais on sent derrière qu’on est bien sur 32 bits, ne serai-ce que par la musique d’excellente qualité.

La superbe vidéo d’intro en images de synthèse vous rappellera que vous ne jouez pas sur cartouche, de même que les graphismes en général qui sont colorés et superbes, les ennemis bien animés et extrêmement drôles a regarder comme les gants de boxe sauteurs, les gex frankenstein zombies du cimetière, les crocodiles ninjas fous de kung fuville...

Gameplay (19/20)

Fabuleux ! La panoplie de coups de Gex pour se débarrasser de ses ennemis est assez variée (sauts sur la tête, coups de queue tournoyante), possibilité de les geler ou les brûler selon les items ramassés, vitesse décuplée de Gex (avec un superbe effet de rémanence qui m’avait impressionné à l’époque).

Gex peut sauter plus ou moins loin et surtout s’accrocher aux murs et au plafonds avec ses pattes ventousées, ce qui apporte une belle profondeur au jeu puisqu’il est possible de s’accrocher quasiment partout, permettant d’accéder ainsi à des tas d’endroits qui semblaient inaccessibles et de découvrir également de nombreux passages secrets. Les sauts sont précis et Gex répond au quart de poil, il est rare de se planter à cause d’une erreur autre qu’humaine. Le jeu apporte également quelques petites épreuves qui changent du jeu de plates-formes classique, pour ne pas lasser le joueur, comme de surfer sur une fusée pour ramasser les items (ici les mouches dorées, comparables aux anneaux d’or de Sonic).

Durée de vie (18/20)

Il va falloir se creuser quand même les méninges pour trouver et accéder aux endroits les plus difficiles d’accès, plus particulièrement pour trouver les télécommandes indispensables pour accéder aux mondes suivants. Et on peut dire que les endroits sont assez vastes entre les warp zone à la Mario et les passages secrets !

De plus, comme tout jeu de plates-formes qui se respecte, les talents du joueur vont être mis à contribution, particulièrement sur les stages à scrolling qui défile et où le moindre faux pas vous fera perdre une vie. Un autre stage bien difficile consistant à atteindre le sommet d’une montagne tout en évitant un serpent géant qui sort de trous percés dans ladite montagne m’a également donné quelques suées… humm aspirine conseillée, ce passage n’est d’ailleurs pas sans rappeler aux joueurs aguerris le boss du 1er niveau de Ristar sur Megadrive.

Enfin vous l’avez compris le jeu ne se termine pas en 2 jours, surtout si on veut vraiment tout ramasser et même découvrir le dernier monde caché, héhé.

Bande son (16/20)

Les musiques des différents stages collent parfaitement au monde dans lequel on se trouve et sont assez variées, pas prise de tête, et assez marrantes. Coté bande son le jeu est un perpétuel clin d’œil aux séries américaines : même les commentaires de Gex (qui ne cesse de palabrer tout au long du jeu) font référence à divers films ou jeux de mots bien connus de nos amis amerloques. Les bruits de langue ou les pas de ses pattes à ventouses sur les murs sont un régal à écouter. Un excellent travail sur la partie sonore.

Conclusion (17/20)

Un savant mélange de tout ce qui a été fait de mieux dans ce genre de jeu réuni sur un seul cd bourré d’idées géniales. Vraiment le seul petit point négatif : les voix en anglais puisqu’on ne comprend pas toutes les références citées par le lézard agité mais ceci est vraiment un détail mineur oublié au bout de 5 minutes. Un fun, un plaisir de jeu et une réalisation superbe pour moi inégalée depuis sur le peu de jeux en 2D sortis toutes consoles confondues. UN JEU INDISPENSABLE pour les fans de jeux de plate forme ! Si vous ne l’avez pas encore foncez vous le dégotter!

VIDEO ET INTRO DU JEU:
http://www.youtube.com/watch?v=JkFHG63nJu0


Article publié le 06/08/2008 Jeu testé par Grand_Barbare