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Fatal Fury 3 - Road to the Final Victory

Section Test.


Garou Densetsu 3 : Road to the Final Victory
21/04/1995
Edité par SNK
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Fatal Fury 3 : Road to the Final Victory
21/04/1995
Edité par SNK
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Sortie EURO non communiquée
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Console: SNK Neo Geo
Genre:Combat
Développeur: SNK
Joueurs: 1 à 2
Existe aussi sur: Arcade- Sega Saturn- Virtual Console WII-

Photo de la boite de Fatal Fury 3 - Road to the Final Victory
Fatal Fury 3 - Road to the Final Victory, capture d'écran Fatal Fury 3 - Road to the Final Victory, capture d'écran Fatal Fury 3 - Road to the Final Victory, capture d'écran
Il est indéniable que la saga Fatal Fury dispose d'excellents crus, puisqu'ayant clairement laissé sa marque dans le petit monde très fermé des jeux de baston. Le troisième opus de cette saga culte marque cependant un tournant dans l'oeuvre de SNK. Cela méritait bien un petit test découverte...

Bon retour à South Town

L'histoire de Fatal Fury 3 se place chronologiquement parlant juste après KOF 94. Terry revient du Japon ou il a perdu son titre face à Kyo Kusanagi la mine basse. Sur le chemin du retour, il va cependant faire une rencontre inattendue. En effet, une grosse berline lui coupe la route, avec à son bord Geese Howard, le parrain de la mafia locale que tout le monde pensait mort. Pendant ce temps, à Hong Kong, un individu du nom de Ryuji Yamazaki sort de prison, avec la ferme intention de mettre la main sur l'empire de Geese Howard et à récupérer les parchemins magiques gardés en lieu sûr à Southtown.

Un tout nouveau départ pour Fatal Fury. Les évènements de KOF 94 ont rendu Terry moins important qu'auparavant mais il demeure le héros de cette saga qui va aborder son plus grand tournant.

C'est qui cela ?

Et c'est bel et bien sur le plan visuel que cela saute le plus aux yeux! Seules deux petites années se sont écoulées entre Fatal Fury Special et FF3, mais les modifications visuelles sont réellement marquantes. C'est en effet à l'occasion de ce troisième épisode que la saga quitte son style visuel classique pour se diriger vers un rendu, toujours en deux dimensions, mais se voulant beaucoup plus proche d'un dessin animé. SNK prend donc le même parti que Capcom qui avait initié le même bouleversement avec Street Fighter Zero. L'intérêt est néanmoins beaucoup plus grand ici, puisqu'il permet de démarquer Fatal Fury de KOF visuellement parlant...

Ce lifting change donc la donne, en proposant une amélioration réellement tangible de l'aspect cosmétique du jeu. Les personnages sont superbement détaillés, et leur animation nettement moins rigide qu'auparavant contribue à les rendre plus vivants au point de surpasser la saga concurrente de chez Capcom sur ce plan. Les décors ont eux aussi gagné en beauté, comme en témoignent le magnifique niveau de l'église, ou bien la gare mettant en scène des trains en mouvement pour une impression de vie décuplée. Dans Fatal Fury 3, vous n'aurez jamais cette impression de vide qui s'invite dans certains jeux, et ce même dans l'arène se situant dans building et offrant une magnifique vue sur la ville. Les coups spéciaux sont également plus impressionnants, et le jeu dans son ensemble a vraiment gagné en nervosité grâce à une belle animation, certes parfois un poil rigide, mais n'étant sujette à aucun ralentissement, et ce même pendant les plus impressionnantes furies. On notera le retour de la carte de déplacement à la Fatal Fury et qui permet de choisir un peu ses adversaires.

Le casting a lui aussi subi de profondes mutations, avec quasiment autant de départs que de nouveaux venus. Rassurez vous, les personnages les plus emblématiques de la série sont toujours de la partie. Ainsi retrouvera-t-on avec un plaisir non dissimulé les frères Bogard, Joe Higashi, Mai Valentine et Geese Howard. Les nouveaux venus ont chacun des motivations leur étant propres. Franco Bash, ancien boxeur, reprend le chemin du ring pour retrouver son fils, tandis que Hon-Fu, en tant que flic, a pour but d'arrêter Yamazaki. S'y ajoutent un moine shaolin souhaitant détruire les parchemins, une détective privée, et enfin Bob Wilson, apprenti d'un perso présent dans le premier épisode. On retrouvera enfin trois personnages cachés, pour un total de treize protagonistes dans le casting. Cela peut paraître peu, mais force est de constater que les nouveaux remplissent parfaitement leur office en apportant une bonne bouffée d'air frais à la saga. On notera tout de même l'absence de véritable Versus. Un peu gênant sur Neo Geo en 1995, d'autant que KOF 95 ne sera pas handicapé par un tel défaut lors de sa sortie.

Au dessus et en dessous

Depuis la création de la saga, SNK a toujours proposé de jouer sur deux plans. Cette possibilité, toujours présente dans ce troisième épisode, reste cependant délicate à utiliser puisque nécessitant une pression sur deux touches simultanément. On gagne certes en nervosité (le personnage glissant au lieu de sauter), mais il devient de fait impossible de rester indéfiniment sur un plan. L'utilisation d'un coup fort à partir d'un autre niveau aura également pour effet de projeter ce dernier vers un nouveau plan, ce qui ne manquera pas de parfois donner naissance à des matchs quelque peu étranges. A noter qu'il est également possible de ramener vers soi un adversaire ayant fui vers un autre plan. Au rang des nouveautés les plus notables, on peut citer l'apparition du dash avant pouvant être annulé une fois commencé, une tactique parfaite pour feinter l'adversaire.

Concernant les furies, SNK a aussi changé son approche, en les divisant en deux types distincts. Le premier, utilisable lorsque la vie clignote, n'aura pas son pareil pour renverser le cours d'un combat mal débuté. Le second, mettant en œuvre une manipulation assez complexe, nécessitera d'activer le mode Super en pressant ABCD à deux moments bien précis pour être utilisée. Un handicap qui, allié au fait que l'on ne pourra l'utiliser qu'une seule fois par tour, rendra leur placement en plein combat assez peu aisé. Enfin, SNK a mis en place un système de notes attribuées en fonction de vos prouesses en combat, et permettant à terme de mériter l'insigne honneur d'affronter le véritable boss de fin : Jin Chonrei. Dans le cas contraire, vous devrez vous contenter d'une mauvaise fin, avant de réessayer afin d'améliorer vos performances.

Qui dit nouveaux graphismes, dit nouvelles musiques

Les jeux issus de la saga Fatal Fury ont toujours été dotés de bonnes musiques, et ce nouvel épisodes se place parmi les tout meilleurs de la saga en matière de bande son, avec certains thèmes devenus cultes (celui de Terry ou de l'intro en étant les meilleurs exemples). Cette augmentation de la qualité sonore tient au fait que la cartouche bénéficie d'une capacité de stockage plus importante qu'auparavant, puisqu'approchant des 300 Megas! Du coup, les musiques semblent moins étouffées, et représentent un ravissement de tous les instants pour nos oreilles émerveillées. Les voix digitalisées ont elles aussi gagné en qualité, et s'approchent beaucoup du rendu de KOF pour certains personnages comme Terry. Enfin, les bruitages de bonne facture pourront parfois manquer un peu de pêche, comme ceux des chutes ou de certains coups spéciaux. Précisons que la version Neo Geo CD bénéficie de musiques réarrangées, pour un résultat plus convainquant encore!

Un nouveau départ réussi

Avec Fatal Fury 3, SNK réussit un pari audacieux avec ce virage pour sa série culte. Des graphismes à la bande son, tout est meilleur dans cet épisode qui bénéficie en outre d'un surplus de nervosité faisant défaut à ses prédécesseurs. Enfin, l'arrivée de nouveaux protagonistes constitue une bonne bouffée d'air frais, même si l'on regrette certains départs comme celui de Kim. Le prix à payer pour un jeu meilleur en tous points? Le bonus du jour : Kyo et Kensou, personages de KOF, font une apparition dans le stage Paopao Café. A vous de les trouver...

Scénario: 12/20 On reste dans le classique
Graphismes: 10620 changement sublime
Jouabilité : 13/20 les plans sont difficiles à gérer comme les furies
Musiques : 13/20 Vive la touche sourdine
Durée de vie: 14/20 un mode one player assez long mais pas de vrai mode versus
Animation: 14/20 très beau

VERDICT : 14/20


Article publié le 30/06/2011 Jeu testé par Aglamau