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Castlevania - The Adventure Rebirth

Section Test.


Dracula Densetsu ReBirth
27/10/2009
Edité par Konami
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Castlevania : The Adventure ReBirth
28/12/2009
Edité par Konami
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Castlevania : The Adventure ReBirth
26/02/2010
Edité par Konami
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Console: Virtual Console WII
Genre:Action/Plates-Formes
Développeur: M2
Joueurs: Solo uniquement
Une exclusivité Virtual Console WII

Photo de la boite de Castlevania - The Adventure Rebirth
Castlevania - The Adventure Rebirth, capture d'écran Castlevania - The Adventure Rebirth, capture d'écran Castlevania - The Adventure Rebirth, capture d'écran
Castlevania...franchise légendaire qui a traversé les âges en partant du Famicom Disk System pour atterrir sur Playstation 3 et XBOX 360 en passant par la Super Nintendo, la Megadrive, la Playstation... Bref, le bébé de Konami est une saga qui ne cesse d'alimenter le marché du jeu vidéo depuis la fin des années 1980. L'épisode qui nous intéresse aujourd'hui est un remake du premier opus à être sorti sur Game Boy, un choix assez curieux opéré par Konami qui mise donc sur la nostalgie - qui est en vogue avouons le - pour nous vendre un énième épisode de sa série mythique. Après les bons Gradius Rebirth et Contra Rebirth, est-ce que Castlevania (M2, 2009) passera son examen avec mention ? C'est ce que nous allons voir.

Choose your Belmont

En fait on ne peut pas vraiment choisir son Belmont car vous incarnerez Christopher, mais disons que le scénario n'est pas un élément déterminant dans une partie de Castlevania Rebirth, il pourrait s'agir de n'importe quel membre de la famille tueuse de vampires (pour peu qu'on ne s'intéresse pas à la trame scénaristique). Le fait est que notre héros part en guerre pour destituer le comte Dracula qui fait une fois de plus figure d'épouvantail en Transylvanie.

Remake ?

Autant vous le dire tout de suite, Castlevania The Adventure Rebirth n'a repris de l'épisode Game Boy que le nom...ou presque. En effet, aucune ressemblance frappante ne saute aux yeux lors de la partie. On pourrait parler de petits clins d’œil, voire de petites références à son aîné au niveau des ennemis par exemple, mais cela ne va pas plus loin. Mieux, Castlevania ne se contente pas de se reposer sur sa renommée pour nous faire cracher notre bourse (sans mauvais jeu de mot), il reprend les codes d'anciens épisodes en essayant de garder le meilleur pour offrir une aventure à la fois originale mais aussi accessible au plus grand nombre (Wii oblige).

Reprenant trait pour trait les caractéristiques de gameplay de la série post SOTN, Castlevania Rebirth s'en démarquera (au niveau du maniement) uniquement par le fait de pouvoir changer de direction dans les airs, à la manières des épisodes DS. Ainsi, les armes secondaires reprennent du service avec les sempiternels couteaux, haches, fioles d'eau bénite, crucifix ou encore le stoppeur de temps réclamant l'utilisation d'une monnaie propre à la série, les cœurs, récupérables dans des bougeoirs parsemant les niveaux. Du grand classique, pour que tous les amateurs s'y retrouvent dès le début de l'aventure! Petit détail qui a son importance (pour les adorateurs de Castlevania IV) : le fouet ne sera pas orientable dans toutes les directions, vous ne pourrez allonger votre arme que droit devant vous. Un défaut pour certains, un retour au sources pour d'autres.

Réalisation

N'ayant pas de limitations (ou très peu) étant donné le support utilisé et le type de jeu concerné, ces messieurs du studio M2 ont pu laisser libre cours à leur imagination pour doter Castlevania Rebirth d'un bestiaire fourni et parfois dantesque inspiré des épisodes rencontrés sur la DS. Ainsi, le nombre d'ennemis affichables n'influençant nullement la qualité de l'animation, les développeurs se sont lâchés, laissant place à une harmonie de couleurs surprenante pour un Castlevania. Le style graphique employé rejoint d'apparence l'épisode Wiiware de Contra (2009) qui oscille entre le dessin animé et le (tout relatif) réalisme, grâce à une animation détaillée et des décors soignés. Beau tout en gardant un classicisme assumé, Castlevania ravira les amateurs de la première heure dont je fais partie pour ce petit retour aux sources remis au goût du jour, un joli pot-pourri.

Castlevania est également célèbre pour sa bande sonore époustouflante. Rebirth garde la même ligne de conduite dans ce domaine, pour la bonne et simple raison que les thèmes employés sont issus des différents épisodes existants. Là encore, M2 ayant le loisir de retoucher les sonorités à sa guise, cet épisode s'en retrouve grandi, grâce à des thèmes archi-connus et remixés avec une passion évidente, rendant le tout très convaincant. L'ambiance est ainsi au top, et la (petite) séquence d'introduction saura vous mettre dans l'ambiance, un régal pour les oreilles. Ceci dit, aucune nouvelle musique ne fera son apparition, un peu dommage tout de même...

Level Design

En parlant des décors, abordons justement leur architecture. Jamais linéaire, il sera alors difficile pour les amateurs de débusquer tous les recoins afin de pouvoir prétendre tout savoir du jeu. Par un système de clés (remplaçant pour le coup votre arme secondaire), vous pourrez découvrir des itinéraires secondaires qui se révéleront être soit des raccourcis, soit des « rallongis », offrant chacun leur lot de bonnes ou mauvaises surprises. La replay value en sera décuplée et chaque partie sera l'occasion de découvrir d'autres manières d'appréhender votre aventure.

Difficulté ?

Sans être d'une difficulté insurmontable, la franchise nous a habitués à nous donner un certain fil à retordre tout au long des années. Rebirth n'est pas facile, c'est une chose, mais M2 n'a pas souhaité frustrer les acquéreurs du jeu. Ainsi, si le cœur du jeu reste très appréciable pour les joueurs masochistes avides de challenge (surtout en mode hard), les options disponibles pour palier à cette difficulté seront d'après moi un début de preuve que les joueurs plus récemment entrés dans le monde du jeu vidéo (au cours des années 2000) ont une certaine difficulté à faire face à la frustration et peinent à repousser leurs limites vidéoludiques. En effet, vous pourrez revoir à la hausse votre maximum de vies à neuf unités et grâce à une manipulation assez simple, vous pourrez reprendre votre aventure au niveau de votre choix (sur les six), détail appréciable pour certains, regrettable pour d'autres (moi par exemple). Vous me direz, chacun aura le choix d'utiliser ou non cette option, mais (attention je passe en mode « c'était mieux avant ») le simple fait qu'elle existe est (pour moi je le répète) une erreur, car cela s'éloigne un peu de la philosophie globale des jeux de l'époque concernée.

Verdict

Bien plus qu'une simple redite de ce qui s'est fait par le passé, Castlevania The Adventure Rebirth offre une expérience très intéressante. Se rapprochant de l'épisode Megadrive au niveau du style graphique et du gameplay, cet opus est un savant mélange d'un Castlevania « old school » accompagné de petites références aux épisodes plus récents notamment à travers les différents embranchements proposés (qui confèrent une durée de vie décuplée) mais aussi grâce à des ennemis aussi variés qu'inattendus. Ajoutez à cela une bande-son du tonnerre qui vous englobera dans cette atmosphère si pesante et effrayante inhérente à la saga de Konami. Un bon investissement pour les nostalgiques et les curieux qui ne regretteront pas leurs 10€ versés à Nintendo !


Histoire 12/20 : Oh ce n'est pas pour son scénario que l'on allumera la console c'est sûr...mais garder la même histoire pour l'ensemble de la saga est une bonne idée en soi.

Graphismes 17/20 : Le style 16 bits est respecté, même si l'on voit que les développeurs ont pris la liberté d'en rajouter un peu, histoire de rendre l'expérience visuelle plus fluide et plaisante. Une maîtrise totale bien agréable à contempler.

Gameplay 16/20 : Un gameplay bien travaillé, même s'il demandera un petit peu d'entraînement. Il est bon de noter que deux méthodes de saut vous sont proposées. La « classique » (celle des épisodes d'antan, vous savez celle où on ne peut pas changer de direction dans les airs) et la « normale », plus souple (vous pourrez changer de direction dans les airs).

Musiques 18/20 : Du sang pour sang Castlevania ! Que du bonheur, des thèmes que l'on reconnaît à l'aise. On aura tendance à traîner dans le sound test pour en profiter un maximum !

Durée de vie 15/20 : Six longs stages avec différents embranchements (bonjour la replay value !), différents niveaux de difficulté, une aventure passionnante et somme toute assez originale...il y a de quoi faire !


NOTE GLOBALE 15/20


Article publié le 25/10/2012 Jeu testé par MaitreCoq