lien vers facebook lien vers twitter lien vers youtube lien vers dailymotion lien vers le forum d'Oldies Rising lien vers mail
Recherche Avancée

Boogerman

Section Test.


Sortie JAP non communiquée
________________________
Boogerman : A Pick and Flick Adventure
18/11/1994
Edité par Interplay Entertainment
________________________
Boogerman : A Pick and Flick Adventure
??/??/1994
Edité par Interplay Entertainment
________________________
Console: Sega Megadrive
Genre:Plates-Formes
Développeur: Interplay Entertainment
Joueurs: Solo uniquement
Existe aussi sur: Nintendo Super Nes-

Photo de la boite de Boogerman
Boogerman, capture d'écran Boogerman, capture d'écran Boogerman, capture d'écran
Amis pétomanes et éructomanes (ou rôtophiles, mais çà fait moins classe. Quoique l’on puisse se questionner sur le fait d’avoir la classe quand on parle de pets et de rots. Cela mérite réflexion…ou pas) fervents défenseurs des A-PETS-ROTS, aujourd’hui est un grand jour pour vous. En effet voici le jeu qui donne toutes ses « lettres de noblesses» à vos passions sonores et olfactives. Hormis Toilet Kid sur PC-Engine, peu de jeux osent s’appuyer sur les petits travers de tout à chacun et les ériger en armes dévastatrices…Il est vrai qu’un héros qui neutralise ses ennemis à coup de pets et de rots, çà fait moins classe que par ses petits bras musclés….Quoique même à Superman, çà doit lui arriver d’en lâcher une de temps à autres en soulevant un char ou que sais-je….ppffiioouu !! toutes ces questions philosophiques, çà m’épuise. (Là, je pense surtout être en bonne place pour la récompense de l’intro de test de jeu la plus pourrie de 2008)

Après avoir touché le fond pour l’intro, intéressons nous d’un peu plus près à cet OVNI qu’est Boogerman.


L’histoire

Une nouvelle machine servant à l’élimination des déchets et autres joyeusetés du même acabit a été mise au point. Il suffit d’y engouffrer les immondices pour que ceux-ci disparaissent dans la dimension X-crement. Merveilleux, non ?

Curieux de savoir ce qu’il advient de ces déchets, vous vous faites embaucher comme technicien de surface dans le labo où se trouve cette merveilleuse machine. Alors que vous effectuez votre travail au côté de cette machine, vous vous rendez compte que quelque chose ne tourne pas rond : une main monstrueuse surgit de la machine et s’empare de l’appareil contrôlant l’ouverture vers l’autre dimension. Ni une, ni deux, vous partez enfiler dans les toilettes votre tenue de Superzhéros (pantalon vert pomme troué aux genoux, justaucorps, troué aux coudes, mettant en valeur votre bedaine, chaussons troués aux gros orteils, cape bouffée à mites et, bien sûr, l’indispensable bandeau noir préservant votre anonymat) et plongez directement au cœur de la machine.

Vous débarquez alors dans un monde parallèle peu ragoûtant où les tas d’ordures et les pustules purulents (normal pour des pustules me direz-vous) se pâment de bonheur. D’étranges créatures, qui vous sont hostiles il va sans dire, peuplent ce monde et n’apprécient guère votre arrivée.

A vous de vous frayer un chemin, afin de connaître les tenants et aboutissants de cette histoire.

Le jeu

Boogerman est un jeu de plateformes conventionnel, comme il en existe beaucoup. On aurait pu penser, au vu des éléments mis en avant, qu’un brin de folie soufflerait sur la réalisation, mais on reste sur sa faim. Alors, bien sur, votre (z)héros possède quelques particularités telles que les crottes de nez comme arme, les pots de recharge de gaz (sans doute des pots de haricots…) lui permettent de péter et de roter (notez qu’en maintenant le bouton C vous pouvez réaliser un super rôt ou super pet, suivant que vous soyez debout ou accroupi, vous permettant d’exploser ennemis ou rochers se trouvant sur votre passage), les piments de péter le feu (au sens propre) et donc de voler un court instant. Les bouteilles de lait, quant à elles, vous permettent de lancer des crachats pouvant toucher plusieurs ennemis en ligne droite. Le problème, c’est que tous ces beaux gadgets, vous y avez accès dès les deux premiers sous-niveaux, du premier niveau….Après plus rien pour faire remonter l’intérêt. En plus tout cela est marrant pendant une minute, après, bon ben vous vous faites chier… (remarquez, on reste dans le ton du jeu).

Dans chaque niveau, vous collecterez, outre les éléments désignés ci-dessus, des ventouses qui une fois arrivées au nombre de trente, vous permettront à la fin de celui-ci de fabriquer une échelle pour gagner la vie supplémentaire qui se trouve dans le chemin du haut. Ce chemin ne change en rien le cheminement du niveau suivant, mis à part la vie supplémentaire (ceux qui pensaient avoir le choix entre plusieurs directions, ben, c’est raté…).

Sont disséminés également des niveaux dit « bonus » (quand je dis « des », je veux dire un par sous-niveau), se déroulant dans les égouts, où vous trouverez exactement les mêmes objets qu’à la surface (rien de spécial, en fait...) Ils sont figurés par une cuvette W-C blanche (l’entrée est indiquée par une flèche pointant en bas) Vous trouverez également un point de sauvegarde, sous la forme d’une toilette ( et ouais encore), genre Petite Maison dans la Prairie (la cabane au fond du jardin quoi). D’ailleurs je me pose des questions sur leur intérêt, vu que les niveaux ne sont pas super longs, et de plus, quand vous perdez (j’ai pas mis de si parce que vous allez perdre c’est obligatoire) vous perdez également tout ce que vous avez collecté, donc si vous vous voulez absolument la vie supplémentaire, vous devez vous retaper tout le niveau pour reprendre toutes les ventouses…

Les graphismes

Franchement l’ensemble ne casse pas trois pattes à un canard, en particulier les décors très répétitifs et très couleur « caca d’oie » (et moches aussi, mais je me demande si cela est fait exprès…J’en doute), des ennemis peu variés (une dizaine différents). Seul le « héros » avec ses airs d’abruti fini sort du lot.

Animations/jouabilité

Autant les mimiques de votre perso et celles des adversaires vous arracheront un sourire de temps à autre, autant la jouabilité reste perfectible. Concernant les plateformes sur lesquelles vous évoluerez, par exemple les branches d’arbres, il est difficile de savoir où le dur commence et où il finit, ce qui provoquera immanquablement quelques énervements. Le pire, c’est qu’à votre point de chute, vous êtes sûr de faire face à un ennemi qui vous trucidera, même si vous avez nettoyé la zone auparavant.
Autre motif d’énervement, vous attendez qu’un ennemi s’éloigne pour descendre de votre promontoire, vous le voyez s’éloigner, mais au moment où vous descendez, le voilà qui se retrouve à son point de départ et vous trucide dans le dos. Et que dire quand vous appuyez sur le bouton de saut et que votre perso ne saute pas….Bref toutes ces petites choses qui énervent au plus haut point dans un jeu de plateformes.

Musiques/Bruitages

Votre perso vous proposera au long de votre aventure quelques digits vocales lors de la collecte d’objets (2/3 max, ne rêvez pas non plus, il ne va pas vous tenir la conversation). Vous aurez droit à toute une modulation dans la gamme musicale du pet : discret, soutenu, avec des morceaux dedans…Amis pétomanes vous serez aux anges. Mais nos amis borborophiles ne seront pas oubliés, avec une gamme de rots, certes moins étoffée mais avec quelques variations tout de même. Les musiques, par contre sont passe partout et pas franchement inoubliables…

Verdict :

Boogerman est décevant. Voilà un jeu qui mieux exploité (fini ?) aurait pu se révéler drôle à jouer, mais qui au final se révèle ennuyeux, voire chiant.


Graphismes 09/20
Animation/ jouabilité 10/20
Musiques/bruitages 10/20

TOTAL 09/20


Article publié le 24/12/2008 Jeu testé par Le_Marbrier