Spyro le Dragon
Section Test.

01/04/1999
Edité par Sony Computer Entertainment Inc
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10/09/1998
Edité par Sony Computer Entertainment America
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??/10/1998
Edité par Sony Computer Entertainment Europe
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Console: Sony Playstation
Genre:Plates-Formes
Développeur: Insomniac Games
Joueurs: Solo uniquement
Une exclusivité Sony Playstation
Vidéo(s) commentée(s): 1




Scénario (14/20)
Si le scénario est pour le moins simpliste, il n’en reste pas moins un bon prétexte à l’action et à cette sympathique aventure très bon enfant à mi chemin entre dessin animé et légende ancestrale. Tout commence par une belle journée au paisible pays des dragons. Une chaine de télé est en train de tourner un reportage sur ces sympathiques créatures et peu à peu, la conversation dévie sur un sujet épineux : Gnasty Gnorc. Cet immonde bestiole a été bannie du paisible royaume et vit maintenant reclus à l’écart des autres. De fil en aiguille, la conversation dégénère et le dragon interviewé en vient à insulter l’affreux bonhomme. C’en est trop pour notre clampin qui, n’écoutant que sa rage, transforme tous les habitants du royaume en statues. Tous ? Non car un jeune dragon du nom de Spyro, de trop petite taille pour être atteint par le rayon fatal, n’a pas été touché par cette malédiction et va devoir libérer ses comparses tout en récupérant les joyaux dérobés par Gnorc qui s’est empressé de les transformer en guerriers à ses ordres grâce à une formule magique dont lui seul connaît le secret.
Durée de vie (17/20)
Vous contrôlez donc Spyro et allez devoir affronter cette armée maléfique à vous tout seul pour secourir vos compagnons. Pour cela, vous devrez terminer plus de trente niveaux répartis en plusieurs zones. Si vous commencez à vous dire en lisant ces lignes que ce nombre est particulièrement élevé, attendez un peu de voir la taille desdits niveaux. En effet, ces derniers sont tout simplement gigantesques et feront naitre en vous un intense sentiment de liberté. Dans ce jeu, la 3D est parfaitement exploitée et vous permet de vous déplacer où bon vous semble dans ces vastes maps en explorant chaque recoin à la recherche d’un dragon à libérer. Ici, point de tunnel pour vous diriger, point de décor fermé vous contraignant à avancer de manière linéaire, point de chrono vous obligeant à vous dépêcher. Les développeurs ont réellement mis l’accent sur la liberté octroyée au joueur qui est tout simplement fantastique. Autant vous dire que boucler tous ces niveaux en en explorant les moindres recoins, en y ramassant chaque joyau et chaque œuf (et oui, non content de voler les richesses des dragons, Gnasty Gnorc leur a également dérobé leurs œufs !) vous prendra un temps considérable, et ce malgré une difficulté un peu trop faiblarde la plupart du temps. En effet, contrairement à un Crash Bandicoot où vous perdez vos vies durement gagnées en quelques secondes, c’est ici l’inverse qui se produit étant donné la facilité que vous aurez à battre vos adversaires. Les moyens de regagner vos vies sont bien trop accessibles et aisés et vous vous retrouverez très (trop ?) vite avec une véritable cargaison de ces dernières. Vous pourrez, de plus, sauvegarder quasiment quand vous le voudrez. Mais difficile de reprocher ce petit détail aux développeurs étant donné que ce titre s’adresse clairement aux plus jeunes, d’autant que, malgré cela, certains passages seront parfois assez ardus et pourront donner du fil à retordre aux joueurs peu à l’aise dans les jeux de plates formes.
Réalisation (18/20)
Et ce genre de bémols est très vite oublié dès lors que l’on commence à jouer, tant les graphismes sont magnifiques. La modélisation de votre personnage est fine et très détaillée avec des expressions faciales le rendant très attachant. L’animation ne souffre d’aucun ralentissement malgré la taille et le niveau de détail des différents niveaux qui sont d’une grande variété selon les sections dans lesquelles vous vous trouvez. Le bestiaire est d’une diversité rarement atteinte dans un jeu de plates-formes et vous mettra aux prises avec des dizaines de créatures toutes plus loufoques les unes que les autres. Il se dégage incontestablement de ce jeu une ambiance cartoon avec un humour omniprésent, ne serait ce que dans les réactions de vos adversaires lorsque vous leur chatouillerez le postérieur avec quelques flammes bien placées. Par exemple, certains d’entre eux s’enfuiront paniqués se cacher dans une tente qu’il vous suffira de faire brûler pour les découvrir tremblant de peur devant votre puissance. On notera tout de même quelques bugs d’affichage mineurs mais le rendu est malgré cela superbe, même si je le trouve visuellement parlant légèrement inférieur à un Crash Bandicoot (mais le jeu se rattrape amplement par la liberté qu’il offre grâce à une parfaite exploitation de la 3D).
Gameplay (15/20)
Côté gameplay, le panel de mouvements est digne d’un dragon. Spyro pourra donc voler, sauter, charger, esquiver et bien évidemment cracher du feu. Vous devrez être très attentif et bien choisir votre tactique d’attaque. En effet, certains ennemis porteront un bouclier de fer et seront insensibles à vos flammes tandis que d’autres faisant quatre fois votre taille ne broncheront pas si vous leur foncez dedans. Certaines petites énigmes viendront parfois ponctuer l’aventure et il ne sera pas rare que vous voyiez un coffre fermé à clé que vous devrez ouvrir en allumant une fusée située à l’autre bout du niveau. Le titre offre d’ailleurs une grande interactivité avec les éléments du décor et vous pourrez même tirer avec les canons de vos ennemis une fois ces derniers éliminés (et oui, ils vous tireront dessus à coups de canons !). Le système de points de vies, quant à lui, est ici représenté par une libellule du nom de Sparx qui vous suivra dans toutes vos aventures. Elle vous permettra de vous faire toucher trois fois avant de trépasser (lorsqu’elle disparaît soyez extrêmement prudent car vous êtes à deux doigts du trépas). Si sa lueur se fait un peu faiblarde, pas de panique : vous pourrez recharger ses batteries en attaquant les créatures neutres parsemant les niveaux (lapins, chauves souris…) qui, une fois terrassées, se transformeront en papillons et viendront rendre à votre compagne son éclat d’autrefois. Malheureusement, ce gameplay assez réussi est quelque peu entaché par une gestion des caméras pas toujours judicieuse qui vous obligera bien souvent à réajuster la vue pour pouvoir regarder ce qui se passe devant vous, ce qui peut être extrêmement gênant lorsque vous poursuivez un ennemi ou que vous êtes en plein vol. De plus, la jouabilité avec une manette basique manque parfois de précision et je ne saurais que trop vous conseiller de vous munir d’un pad Dual Shock.
Bande son (16/20)
La bande son est quant à elle assez réussie avec des bruitages exemplaires et un doublage français très bien réalisé qui rajoutera encore un surplus d’humour au titre, tout en rendant Spyro extrêmement attachant et charismatique. Les musiques sont également très agréables à l’oreille même si elles seront parfois quelque peu répétitives. Mais la bande son n’en est pas moins très bonne et rythmera l’action de manière satisfaisante.
Conclusion (17/20)
Spyro the Dragon est sans conteste l’un des meilleurs jeux de plates-formes de la Playstation. Bien réalisé, drôle, long et au gameplay assez sympathique, il pèche malheureusement par quelques imprécisions à ce niveau. Il n’en reste pas moins un excellent jeu qui ravira les amateurs du genre autant que les plus jeunes qui se feront une joie de découvrir ce conte haut en couleurs.
Article publié le 05/08/2008
Jeu testé par Manuwaza