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Spyro 2 - Gateway to Glimmer

Section Test.


Spyro X Sparx : Tondemo Tours
16/03/2000
Edité par Sony Computer Entertainment Inc
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Spyro 2 : Ripto's Rage!
31/10/1999
Edité par Sony Computer Entertainment America
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Spyro 2 : Gateway to Glimmer
05/11/1999
Edité par Sony Computer Entertainment Europe
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Console: Sony Playstation
Genre:Plates-Formes
Développeur: Insomniac Games
Joueurs: Solo uniquement
Une exclusivité Sony Playstation
Vidéo(s) commentée(s): 1
Photo de la boite de Spyro 2 - Gateway to Glimmer
Spyro 2 - Gateway to Glimmer, capture d'écran Spyro 2 - Gateway to Glimmer, capture d'écran Spyro 2 - Gateway to Glimmer, capture d'écran
Un an après une première apparition remarquée sur Playstation, le plus célèbre des dragons fait son grand retour dans un second épisode. Plus déchainée que jamais, la petite créature violette va t’elle réitérer l’exploit de concurrencer la série des Crash Bandicoot sur son propre terrain, comme elle était parvenue à le faire à l’occasion du premier volet ? La réponse est oui, avec un nouvel épisode plus réussi encore que le premier !

Scénario (16/20)

Spyro 2: Gateway to Glimmer se situe, chronologiquement parlant, juste après le premier volet. Notre héros inflammable est parvenu à vaincre Gnorc (voir le test de Spyro le Dragon pour plus de détails) et goûte à un repos bien mérité dans le monde des Dragons. Hélas, le temps exécrable sévissant dans la contrée natale du jeune volatile ne se prête guère à la bronzette et ce dernier décide donc d’emprunter un portail pour se rendre sur les Rivages du Dragon, paysage paradisiaque particulièrement indiqué pour se reposer à l’abri des soucis. Hélas, le destin en a décidé autrement. En effet, au lieu de ce décor de rêve, il se retrouve dans le monde d’Avalar dirigé par un effroyable dictateur du nom de Ripto. Outré par les injustices du despote, les habitants ont décidé d’invoquer la seule créature capable de venir à bout de ce dernier et de ses deux acolytes Crush et Gulp : un dragon. Manque de chance, au lieu d’hériter d’un impressionnant dragon de dix mètres de long, les habitants d’Avalar devront se contenter de Spyro, qui au lieu de profiter de ses vacances bien méritées, va une fois se retrouver dans un pétrin l’obligeant à combattre l’oppresseur.

Durée de vie (18/20)

Ce dernier a réussi à prendre possession de la forteresse d’Avalar et l’en déloger ne va pas être une mince affaire. Tout assaut frontal se solderait donc par un échec. Notre héros va donc devoir partir en quête des quatorze talismans qui lui permettront de mettre un terme définitif aux sombres agissements du désagréable personnage. Pour obtenir ces précieux objets détenus par les habitants d’Avalar, vous allez devoir les mériter et donc les aider à se débarrasser des sbires de leur souverain lors d’une petite trentaine de niveaux répartis en trois mondes différents. Dans chaque stage, vous devrez mener à bien un certain objectif tous plus saugrenus les uns que les autres comme raisonner des statues de bois devenues folles, mettre des bébé-tortues en sécurité ou bien vous débarrasser d’un Yéti. En d’autres termes, vous allez devoir jouer les boys-scouts pour vous attirer les bonnes grâces des habitants et ainsi les convaincre de vous céder leurs précieux talismans. Chaque niveau est vaste et nécessitera une exploration approfondie de votre part pour en découvrir tous les secrets, d’autant que des passages cachés vous donneront accès à d’autres lieux. D’ailleurs, il y a fort à parier que vous deviez revisiter de nombreux stages une seconde fois après avoir acquis des aptitudes vous donnant accès à de nouveaux passages (j’y reviendrai plus en détail dans le paragraphe du gameplay). Tout comme dans Spyro premier du nom, l’accent a été mis sur la liberté et le joueur jouira d’une grande latitude dans ses déplacements, avec une progression tout sauf linéaire dans l’immense monde d’Avalar entièrement modélisé en trois dimensions. D’ailleurs, de nombreuses quêtes annexes viendront ponctuer votre progression, quêtes annexes que vous devrez toutes terminer si vous souhaitez finir le jeu à 100%. Concernant la difficulté, on alterne entre le dur et le moins dur. En effet, certains niveaux très cours nécessiteront juste de votre part une tâche d’exploration tandis que d’autres nécessiteront moult réflexes pour battre un boss coriace ou juste pour franchir un passage de plates-formes extrêmement difficile.

Gameplay (16/20)

Car oui, Spyro 2 est, tout comme son prédécesseur, un pur jeu de plates-formes. Vous aurez donc à négocier de nombreuses phases de sauts parfois assez délicates, d’autant que le système de caméras assez mal pensé du premier épisode n’a ici pas été amélioré. Ainsi, si dans la théorie vous contrôlez votre dragon avec une vue arrière à la troisième personne, il sera fréquent que la caméra se retrouve sur le côté ou devant vous, rendant très difficile l’appréciation des sauts. Certes, vous pourrez la réajuster via les touches L2 et R2 mais cette manipulation deviendra bien vite fastidieuse et l’on aurait apprécié un réajustement automatique. Il sera donc fortement recommandé, avant chaque saut, de passer en vue à la première personne (via la touche triangle) pour avoir une vue panoramique de la pièce et apprécier au mieux votre futur vol. A côté de cela, le gameplay reste excellent en reprenant les forces de celui de son prédécesseur, à commencer par les déplacements dans cet environnement tout en 3D qui s’effectueront via le stick directionnel du pad Dual Shock. De même, vous aurez toujours deux manières d’attaquer vos ennemis : charger la tête la première et bien entendu cracher du feu (un dragon qui ne crache pas de feu, c’est comme un kevin qui aime la snes !). L’utilisation de ces deux attaques sera directement dépendante du type d’ennemi que vous aurez à affronter. En effet, certains d’entre eux seront beaucoup trop lourds pour flancher devant votre charge, tandis que d’autres à l’inverse seront équipés d’un bouclier en métal les immunisant contre la chaleur de vos flammes. Autre particularité d’un Dragon : là ou un Bandicoot doit se contenter de sauter, un cracheur de feu est capable de voler. Ainsi, les distances parcourues grâce à vos sauts seront nettement plus grande puisque vous pourrez les prolonger en planant. Côté gestion de la santé, la petite créature du nom de Sparx vous accompagnera toujours dans vos aventures. Dès que vous subirez des dommages, sa couleur changera jusqu’à sa disparition, synonyme de la perte d’une vie. Vous pourrez cependant recharger ses batteries en attaquant des créatures neutres présentes dans les niveaux qui, une fois terrassées, laisseront échapper un papillon que votre acolyte s’empressera de dévorer.

Pour le moment, rien de bien inédit. Quelques ajouts au gameplay viennent cependant l’enficher de manière assez intéressante. D’une part, vous aurez toujours les portails vous permettant de voyager entre les mondes. Cependant, un second type de portails fait son apparition : les portails de power-up. Activables en tuant un certain nombre d’ennemis, ils vous octroieront un bonus dans un temps limité, bonus qui vous permettra par exemple d’atteindre une plate-forme inaccessible ou bien de vous débarrasser d’un ennemi… Par exemple, vous pourrez obtenir de nouvelles ailes vous permettant de remplacer vos actuels planages par un véritable vol, ou bien cracher des flammes plus puissantes vous permettant de casser des caisses trop solides pour votre fragile brasier habituel. Attention toutefois à être rapide puisque vous reviendrez très vite à votre état initial. En revanche, vous pourrez acquérir moyennant finances trois nouveaux pouvoirs : l’escalade (vous permettant de monter aux échelles), la nage (vous permettant de nager sous l’eau), et le coup de tête vous rendant capable de détruire certains murs. Pour obtenir ces précieuses caractéristiques, vous devrez collecter un (GROS) nombre de gems dans les niveaux et payer un affreux émule de Picsou répondant au nom éloquent de Gros-Sous. D’ailleurs, ce grippe-sou vous fera payer le prix fort pour chaque service qu’il vous rendra, comme vous ouvrir une porte ou faire apparaître un pont. Autre nouveauté en rapport direct avec le : par un appui sur la touche triangle en fin de trajet, vous pourrez désormais regagner un petit peu d’altitude et ainsi grappiller les trois centimètres qui vous auraient autrement manqué pour atteindre une plate-forme. Enfin, vous aurez quelques niveaux spéciaux d’un fun incomparables, vous permettant par exemple de faire du surf ou bine du hockey. En un mot comme en cent, le gameplay de ce second volet est largement à la hauteur de celui de son ainé, même s’il aurait été appréciable de ne plus rencontrer ces problèmes de caméra qui deviendront vite très agaçants.

Réalisation (19/20)

Graphiquement parlant, ce second épisode reprend le moteur 3D du premier avec toutefois un lifting du plus bel effet offrant des textures plus fines encore. La modélisation de votre personnage est toujours aussi efficace avec des expressions faciales qui n’ont rien perdu de leur humour. Car c’est bien, une fois encore, l’humour qui sera au centre des débats dans Spyro 2 avec un design très cartoon tant au niveau des personnages que des environnements. Le bestiaire jouira d’ailleurs d’une variété colossale, puisque vous pourrez rencontrer un nombre énorme de créatures toutes plus farfelues les unes que les autres, comme un Yéti, des chèvres, buffles, crabes…pour un total d’une centaine d’ennemis différents ! Ce nouveau chapitre des aventures du dragon ne renie en rien son prédécesseur puisque, même si le panel d’ennemis est totalement inédit, il reste dans la veine de ce que l’on était habitué à voir. Autre facteur d’humour : les animations hilarantes de chacun des personnages du jeu ce qui, allié aux dialogues hauts en couleurs, renforcera efficacement le côté humoristique du titre. Cette qualité visuelle ne sera aucunement entachée par des ralentissements ou autres saccades, malgré la taille colossale des niveaux et la totale liberté offerte au joueur quant à leur exploration. D’ailleurs, ces niveaux seront tout aussi variés que leurs habitants tant et si bien que vous n’aurez jamais l’impression de rejouer le même stage. Bref, un aspect visuel splendide qui se permet même le luxe d’être un poil supérieur à celui de son grand frère.

Bande son (17/20)

Cet aspect visuel grandiose s’accompagnera enfin d’une bande son tout aussi réussie avec des musiques diverses et variées rythmant votre progression de bien jolie manière. Côté bruitages, même constat avec un effet sonore différent pour chaque événement se déroulant à l’écran. Enfin, les voix françaises particulièrement réussies alliées aux onomatopées des différentes créatures que vous rencontreront représenteront la cerise sur le gâteau de cette splendide expérience acoustique.

Conclusion (18/20)

Relever le défi de faire mieux que le premier épisode n’était pas chose aisée. Mais il en faut plus pour effrayer ces messieurs de chez Insomniac Games qui nous servent ici un second volet, certes très proche de son grand frère tant par son univers que par son gameplay, mais offrant aussi son lot de nouveautés. Un incontournable de la ludothèque Playstation pour tous les fans de jeux de plates-formes, qui se place juste à côté de Crash Bandicoot sur le podium des meilleurs titres de ce genre jamais sortis sur la console de Sony…


Article publié le 06/08/2008 Jeu testé par Manuwaza