Micro Maniacs
Section Test.

02/11/2000
Edité par Spike
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05/10/2000
Edité par Codemasters
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30/10/2000
Edité par Codemasters
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Console: Sony Playstation
Genre:Course
Développeur: Codemasters
Joueurs: 1 Ã 2
Une exclusivité Sony Playstation




Intérêt
Le Docteur Minimizer pense que l'humanité va droit dans le mur. Pour lui, la solution c'est de réduire tout le monde à la taille de heu... une gomme. Mais bien sûr, avant de procéder à cela, il réalise quelques expériences sur des cobayes. Il sélectionne donc quelques marginaux dont il diminue la taille. Et pour tester leurs capacités, il organise diverses courses. Bref, vous l'aurez constaté, Micro Maniacs possède un scénario en béton, riche et cohérent, suscitant de nombreuses fois des réflexions et des prises de conscience chez le joueur interpellé.
On dispose donc à la base de huit personnages : V4, un humain à peu près normal habillé comme un X-Men, Maw Maw, une espèce de bestiole ressemblant à la fois à un chien sans poils jaune pastel et au licker de Resident Evil 2, Pyra, une femme chaud bouillante, Vortex, une femme au même look que Double-Face, Twister, un fou adepte du yo-yo avec de drôles de fringues, Beatbox, l'homme-Beat (?), Mesme, une fillette dotée de pouvoirs psychiques et Waldo, un nain équipé d'un exosquelette. Il existe également quatre autres personnages à débloquer. Je peux vous en donner les noms : Dynamo, Project-X, Roach et Toxin mais je vous laisse découvrir le reste. Chacune de ces créatures dispose de deux pouvoirs : l'un offensif lancé vers l'avant, l'autre étant une sorte de piège largué en arrière. En récupérant des power-ups sur la piste, on augmente une jauge qui permet de lancer ces pouvoirs. Ainsi Twister peut lancer son yo-yo en avant et pousser ses adversaires, ou bien tourbilloner sur lui-même et entraîner tous ceux qui passent à proximité avec lui. Beatbox quand à lui balance des ondes sonores qui ralentissent ses concurrents et lâche des espèces de boules sombres qui explosent au moindre contact. Mais avec le temps, ces attaques évoluent, et ainsi le yo-yo de Twister devient hérissé de pics, parfait pour trancher une tête, et les ondes de Beatbox deviennent plus fréquentes et efficaces.
Diriger de petits bonhommes et non des véhicules est déroutant au début, mais on s'y fait vite. Ils ont juste beaucoup plus d'inertie, ce qui rend les virages assez dangereux. Bien sûr, l'un des principaux intérêts des courses est l'environnement : tout est géant et on retrouve des endroits quotidiens comme la cuisine, le jardin, la salle de bain, la chambre... Il y en a d'autres plus originaux comme un laboratoire, un circuit de trains électriques, un grenier... En bref les circuits sont très variés et bourrés de détails amusants. Par exemple, un circuit situé dans une chambre de gamer vous fera passer à travers une console ! Le jeu deviendra alors en 2D pour quelques instants et, un peu comme dans un shoot'em up en scrolling vertical déliceiuselent pixellisé, vous devrez éviter des astéroïdes. D'autres éléments du décor peuvent se révéler très dangereux : ainsi une simple paire de ciseaux posée en travers du parcours peut vous décapiter d'un coup si vous en passez trop près. Il faudra parfois passer par une cuvette de toilette pour ressortir par le trou de la baignoire dans un geyser, ou glisser le long d'une spaghetti tendue entre deux tables. Et pour enfoncer le clou, sachez qu'il y a quarante-et-un circuits au total, de quoi faire donc.
Le championnat est assez original dans son déroulement : on commence par le premier circuit, puis, lorsqu'on l'a remporté, on accède à une grille composée de huit rangées de cinq circuits. Ligne par ligne, on choisit son circuit. Une fois gagné, on accède à la ligne suivante. Et, en faisant plusieurs fois le championnat, si on réussit tous les circuits d'une rangée, on n'a plus besoin de passer par elle, de même que lorsqu'on arrive premier à une course, il n'est plus nécessaire de la recommencer. Pour rompre parfosi une monotonie qui a déjà du mal à s'installer, les développeurs ont jugé bon d'intégrer des véhicules sur certaines courses. Ainsi, dans le niveau se déroulant dans la baignoire, on dirigera un mini jet-ski, parfois un scooter ou même une abeille.
Il existe également un mode deux joueurs, pas aussi bon que le jeu en solo mais qui vaut quand même le coup. De plus, les courses sont parfois très difficiles, et étant donné qu'il faut être au moins deuxième pour continuer (les courses se faisant à cinq), le challenge est ardu. Bonne durée de vie donc puisqu'il y a, on ne le dira jamais assez, quarante-et-un circuits. Ajoutez à cela les quatres autres personnages à débloquer. Une chose amusante : il est possible de jouer à deux sur une seule manette, pour le cas ou on en aurait pas prévu d'autre. Bon, ce n'est pas vraiment pratique mais c'est une effort qu'il convient de saluer.
Réalisation
Si techniquement Micro Maniacs n'est pas beau à en mourir, graphiquement on a l'oeil attiré par les courses. Les couleurs sont vives, les circuits on ne peut plus variés et nombreux, certains détails amusants. Et par dessus tout, les différent personnages courent comme des dératés, piétinent le sol comme des forcenés et on entend même des crissements de pneus lorsqu'ils prennent un virage serré. En les regardant, on les trouve à la fois stupides, drôles et attachantes, ces petites bestioles survitaminées. Non, vraiment, de ce côté là , il n'y a rien à dire. La 3D est juste parfaite, les effets tout simplements réussis. On a même droit, en guise de cinématique d'introduction, à un super dessin animé dans le plus pur style manga. Mais la musique n'est pas en reste : si on ne s'en rend pas vraiment compte en jouant tant les courses sont fun, elle est bien présente et très agréable. Rien que celle du menu est excellente.
Conclusion
Au final Micro Maniacs est sans doute l'un des meilleurs jeux de course sur PlayStation. Original, amusant et beau, il est à posséder, ne serait-ce que pour son ambiance délirante. Certes, le mode multijoueur n'est pas des plus intéressants, mais jouer seul à un jeu de course n'a jamais été aussi marrant. A part ce défaut, je ne vois pas quoi reprocher à Micro Maniacs.
Scénario : -
Gameplay : 17/20
Réalisation : 18/20
Bande-son : 17/20
Durée de vie : 16/20
Note finale : 17/20
Article publié le 05/08/2008
Jeu testé par Tony_Montana