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Shining Force 3

Section Test.


Shining Force III Scenario 1
11/12/1997
Edité par Sega
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Shining Force III
31/05/1998
Edité par Sega
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Shining Force III
02/06/1998
Edité par Sega
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Console: Sega Saturn
Genre:Tactical RPG
Développeur: Camelot
Joueurs: Solo uniquement
Une exclusivité Sega Saturn

Photo de la boite de Shining Force 3
Shining Force 3, capture d'écran Shining Force 3, capture d'écran Shining Force 3, capture d'écran
Trois ans après le dernier épisode sorti sur Megadrive, et après quelques tâtonnements (Shining the Holy Ark) voire égarements (Shining Wisdom), Sega se décide enfin à sortir un nouvel épisode de la série des Shining Force, pour la plus grande joie des fans. Ceux-ci ont encore plus de raisons de se réjouir quand ils apprennent que ce nouvel opus se découpe en trois épisodes au lieu d’un seul, promettant une durée de vie dantesque. Las, les joueurs américains et européens déchanteront vite en apprenant que les deux derniers épisodes de la trilogie se cantonneront à jamais au Japon… Super ! J’adore ne connaître qu’un tiers de l’histoire d’un jeu vidéo… On peut me répondre qu’il est possible de trouver facilement les deux derniers épisodes japonais, mais bon, faire un jeu auquel on capte rien à l’histoire, bah çà me gave ! Donc vous aurez droit ici à un tiers de test, soit 350 mots… Logique… Non, Manu, je plaisante, tu peux me reposer à terre s’il te plait !

L’histoire

La paisible et neutre ville flottante (sur l’eau, pas dans le ciel) de Saraband se trouve prise dans un conflit opposant l’Empire et la République (tiens, c’est marrant, mais çà me rappelle furieusement quelque chose, une histoire de seigneurs cystites et de Jeudis…. Un truc comme çà), la République résultant d’une scission d’avec l’Empire. On peut comprendre alors que les relations soient quelque peu tendues. Il se déroule en ces murs d’importantes négociations entre les deux parties afin de déboucher sur un espoir de paix durable. Mais manque de bol, voilà que l’Empereur s’y fait enlever et, bien sûr, Saraband est immédiatement soupçonnée d’avoir rompu ses liens de neutralité et d’avoir rejoint la République.

Afin d’éviter un dangereux basculement et une intensification du conflit, vous vous mettez à la recherche de l’Empereur tout en essayant de prouver la bonne foi de la République dans cette affaire. Chose d’autant plus compliquée que le roi a été vu par vous-même -bien que son comportement à votre égard fut étrange- en compagnie des kidnappeurs, d’inquiétants moines adeptes de sorcellerie opposés, semble t-il, à ce que les négociations aboutissent. On peut dont les soupçonner de jeter de l’huile sur le feu sur les « tensions » existantes… En gros, ce n’est pas gagné !

Regagnant votre QG, vous vous empressez de demander quelques explications à votre souverain sur le sujet, mais celui-ci ainsi que ses conseillers jurent leurs grands dieux n’y être absolument pour rien dans l’incident et ne pas avoir bougé. La piste du complot ne faisant plus aucun doute, il vous incombe d’exfiltrer le Roi pendant que ses généraux font diversion. Votre suzerain vous demande, par la même occasion, de tirer au clair cette histoire d’enlèvement, voire de libérer l’Empereur.

Comme annoncé dans l’intro, le jeu se divise en trois parties, les événements du CD-1 influençant sur l’histoire du deuxième et ainsi de suite. On ne peut que rager sur le fait que SEGA n’ait pas localisé les deux autres épisodes. On peut même parler de manque de respect envers les fans. Mais bon, les raisons économiques ont pris le dessus. Peut-on espérer, un jour, la sortie d’une compile regroupant les trois épisodes?

Le jeu

Shining Force III est (toujours) un Tactical RPG, mélangeant combats sur un plateau et phases d’exploration, au point que certaines actions lors des affrontements (exemple la destruction d’un tonneau) vous permettent d’accéder à des lieux ou de recueillir des items que vous ne pouvez atteindre durant la partie « RPG » . Durant les combats, vous aurez dans certaines zones la possibilité de mettre la main sur des trésors rares, en empêchant le plus rapidement possible ces derniers d’être dérobés par des voleurs. Vous devrez avant tout pénétrer dans des lieux ressemblant à des pyramides Incas, ce qui vous privera des personnages engagés dans la poursuite pour le combat principal, tant que ceux-ci ne ressortent pas du monument.

Si au départ votre équipe ne se compose que de quatre personnages, vous pourrez chemin faisant recruter quelques compagnons supplémentaires, vous autorisant à combattre jusqu’à douze membres. Le plus dur sera alors de faire tourner vos recrues afin d’éviter de vous retrouver avec des persos « niveau 4 » face à des ennemis « niveau 24 », ce qui serait légèrement désavantageux pour vous, vous en conviendrez… Cette remarque reste aussi valable pour l’équipement de votre équipe qui devra être le plus souvent possible amélioré. Pour monter vos effectifs, vous devez recruter, et certains éléments nécessitent quelques conditions. Vous pourrez former votre équipe dans vos divers QG dispersés dans les villes et villages. Ainsi diverses catégories de combattants sont disponibles. Grosso modo : les épéistes, les nains, les lanciers, les magiciens offensifs et défensifs, les archers, les combattants aériens et les trucs… De plus, ceux-ci peuvent développer lors des combats des liens entre eux. Il en résulte des bonus en attaque, défense ou capacités magiques.

Dans chaque ville et village vous trouverez quelques services fort utiles, en particulier l’église où vous pouvez sauvegarder votre partie (trèèèèès important), effacer les mauvais sorts, ressusciter vos compagnons tombés au combat et enfin promouvoir vos personnages les faisant monter de classe et ainsi leur donner la possibilité d’utiliser diverses armes ou porter diverses armures. Vous avez également droit aux traditionnels marchands d’armes et armures, ou bien encore un forgeron qui vous créera de nouveaux équipements (pour peu que vous mettiez la main sur du mithril), et enfin le marchand d’objets. Vous pourrez aussi fouiller les diverses habitations afin d’y dégoter quelques items ou espèces sonnantes et trébuchantes.

Sachez que le jeu propose, selon moi, un challenge assez relevé : la moindre erreur se paye cash, en particulier le Game Over si le héros principal se fait occire.

Graphismes

Les graphistes ont encore amélioré leur degré de maîtrise de la Saturn depuis Shining the Holy Ark. Nous avons ainsi désormais droit à de la 3D encore plus bluffante et plus vivante. Les divers protagonistes ne font plus marionnettes ou automates, tandis que les lieux visités sont plus détaillés et ne s'apparentent plus à des décors en carton pâte de cinéma, bien qu’encore très cubiques dans leur ensemble pour ce qui est des bâtiments. Les personnages sont toujours en 2-D-trois-déifiés en phase de déplacement, mais en 3D lors des attaques lancées et reçues. Pour faire court, c’est enfin réellement beau ! Les sorts impressionnent également par leur beauté. On finit par croire que le jeu ne tourne pas sur la même console que STHA.

Animation / jouabilité

On retrouve dans cet épisode la jouabilité du deuxième volet à base d’icônes : en mode combat, on retrouve les icônes d’attaque / sorts / objets / défense ou parler (ce qui permet de parler à certains personnages sur le champ de bataille dans le but de les recruter après, du moins s’ils sont encore vivants, à vous de les protéger). En mode exploration, vous trouverez les icônes explorer (si,si) / objets / magie / état (pour les statuts et équipements de vos avatars). On me rétorquera que le premier épisode était aussi à base d’icônes, mais comme je le signalais dans le test de ce dernier, il y avait quelques lacunes… Ici rien de tout cela, tout fonctionne parfaitement.

Concernant le port des objets, vos personnages ne peuvent toujours transporter que quatre items. Il est ainsi de bon ton de laisser une case vide afin de recueillir d’éventuels objets laissés par vos adversaires lors de leur mort.

L’animation n’est pas en reste, même si ce n’est pas l’élément principal de ce type de jeu. On peut noter de beaux efforts à ce niveau lors des affrontements en versus… Dans le même temps, il aurait été dommage de se casser la tête à faire des avatars en 3D et de ne pas les animer…

Bruitages / Musiques

Commençons par ce qui fâche… Les voix digitalisées ! Pour comprendre, il suffit d’entendre votre héros qui, lorsqu’il se fait occire, lance un « Is it the end ? » complètement…ridicule. Les autres voix sont par moments à peine audibles, on dirait que les doubleurs parlent avec des pommes de terre chaudes dans la bouche. Fin du sujet qui fâche.

Pour le reste, les musiques sont très agréables à écouter, y compris le thème attribué aux combats qui ne lassent pas et dont les envolées très militaires vous donnent la gniak. Heureusement, car c’est celle que vous entendrez le plus ! Peut-être pouvons nous remarquer que par moments les musiques et bruitages s’effacent lors des versus, mais rien de bien grave...

Verdict :

Shining Force III fait partie, comme ses prédécesseurs, des « must-have » de la console sur laquelle il tourne, tant grâce à sa beauté qu'à son histoire pleine de rebondissements. Le plus dur reste d’en dégoter un exemplaire dans une langue compréhensible….Je veux une compile des trois scénarios sur PSP ou DS !!! On ne sait jamais peut-être que des gens influents de chez SEGA liront cet article… Oui je sais, c’est beau de rêver…

Graphismes : 18/20
Animation : 18/20
Jouabilité : 18/20
Bruitages/Musiques : 18/20

Note Finale : 18/20


Article publié le 26/07/2011 Jeu testé par Le_Marbrier