Daytona USA 2001
Section Test.

21/12/2000
Edité par Sega
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12/03/2001
Edité par Sega
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11/05/2001
Edité par Sega
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Console: Sega Dreamcast
Genre:Course
Développeur: Amusement Vision
Joueurs: 1 Ã 4
Une exclusivité Sega Dreamcast




Le soft propose de se tirer la bourre dans des courses de stock car. Tous les circuits de la version originale sont présents, ainsi que les circuits de l'opus Championship Circuit Edition. A cela viennent s'ajouter trois nouvelles pistes: « Rin Rin Rink », « Circuit Pixie » et « Mermaid Lake », assez abordables au vu de la difficulté extrême du jeu en mode championship (« Circuit Pixie » est une boucle, « Mermaid Lake » un huit et « Rin Rin Rink » ne présente que deux virages vraiment difficiles). Ce qui nous fait un total de huit circuits simples, possiblement parcourus en mode reverse, mirror et mirror reverse, soit finalement 32 circuits différents. Plusieurs modes de jeux sont au programme : le classique single race pour s'entrainer sur une course, le hardcore championship mode pour enchainer plusieurs séries de championnats de quatre circuits chacun, l'indispensable time attack pour rivaliser en performance avec son ghost, et enfin le divin VS mode pour se tirer la bourre avec un pote en écran splitté. Un total de dix véhicules (dont six déblocables) est conductible. Pour un jeu d'arcade, on a son content de contenu!
Car Daytona USA 2001 est un jeu purement arcade, à des années-lumières du très bon SEGA GT sur le même support. Oubliez la simulation, ici on peut effectuer avec de l'entrainement des jumpstarts (un départ arrêté boosté), du drafting (ou dérapages contrôlés), du rear bump (se placer devant un véhicule nous talonnant pour recevoir une poussée de vitesse une fois heurté) et surtout du fantastique wall riding (rebondir sur un mur jouxtant la piste, pour ne pas perdre trop de vitesse au freinage – indispensable sur Three Seven Speedway, surtout pour franchir la barre des 16 secondes au tour). Originalité du soft, un radar est présent, indiquant la position des adversaires par rapport au véhicule piloté, ce qui facilite le rear bump, bien évidemment. On ressent les prémices de F Zero GX (le plus grand jeu de course de tous les temps à mon avis, toutes époques et supports confondus) dans ce Daytona USA 2001. Au moindre mouvement de stick analogique, la voiture déboite pour se placer sur de nouveaux « rails » et doubler un adversaire. Hyper sensible, la conduite est extrêmement fastidieuse à maîtriser au début, mais procure de très bonnes sensations une fois domptée. Les dérapages, indispensables au bon déroulement d'une course, rappellent Outrun (du même Yu Suzuki, tiens?) en moins exagérés et sont également assez difficiles à réaliser. La conduite au volant Dreamcast est à préconiser, ainsi que la calibration du stick analogique.
Moins beau (et surtout moins fin) que SEGA GT, Metropolis Street Racer ou Sega Rally 2 sur le même support, Daytona USA 2001 n’en est pas moins très coloré et fluide. Le travail réalisé sur la refonte du jeu original est exemplaire et offre un rendu complètement dépixelisé, une 3D nette et propre, et des textures au grain smooth dans un style très Dreamcast. Effets de lumière (flare effect) et reflets sur les véhicules bien présents accentuent le rendu arcade du soft. On ne compte plus les hélicoptères ou les avions volant dans le ciel pour nous en mettre plein la vue. Et on en redemande… Dernier point notable en matière de design, la profondeur de champ : on voit loin, très loin même et le jeu est à peine clippé. Mention bien à Amusement Vision et Genki en technique, donc.
L’osmose son / image est de la partie ici. La musique et les effets sonores (motorisations, voix digitalisées) sont en parfaite adéquation avec l’esprit arcade de Daytona USA. Chaque circuit a son morceau, et celui de Dinosaur Canyon reste inoubliable (bien que les paroles du titre me laissent encore perplexe. Où, mais enfin où nous emmène Daytona ?)
Attention cependant : lancer de pad en perspective pour ce qui concerne la difficulté . Certains circuits sont carrément hardcore et il faudra les connaitre absolument par cœur afin de progresser en mode championnat. Ce mode propose en effet plusieurs séries de quatre courses pendant lesquelles il est impossible de sauvegarder la partie. On doit cumuler assez de points sur une série pour passer à la suivante, et donc connaître les quatre circuits sur le bout des doigts pour les enchainer sans faiblesse passagère. Un challenge relevé, donc...
Daytona USA édition 2001 n’est sans doute pas LE jeu de course à posséder absolument sur Dreamcast comme a pu l’être l’édition Saturn pour cette même console. La première raison étant que la dernière console de SEGA propose une multitude de racing games différents, et ce dans tous les styles et tous les domaines (courses de buggies, de camions, de bateaux, simulations de pilotage de trains…), faisant se perdre ce remake un peu dans la masse. La seconde raison étant la quasi injouabilité du championship mode à un certain niveau du fait de l’extrême sensibilité du stick analogique et de la difficulté intrinsèque du jeu (on parle ici d’un jeu de course arcade made in Sega, ne l’oublions pas). Toutefois, Daytona USA 2001, extrêmement complet, offre une bonne alternative à un Sega Rally 2, par exemple. Enfin, ce titre est une bonne mise en bouche de ce que le fabuleux F Zero GX pourra apporter au jeu vidéo, à la galaxie et au cosmos de manière générale...
Scénario / Background : 14 / 20, pour l'ambiance générale du soft...
Gameplay :15 / 20
Design : 15 / 20
Son : 15 / 20
Durée de vie : 17 / 20
Verdict : 15 / 20
Article publié le 15/06/2010
Jeu testé par Rhyscard