The Adventures of Batman and Robin
Section Test.
Sortie JAP non communiquée
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The Adventures of Batman & Robin
??/??/1994
Edité par Konami
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The Adventures of Batman & Robin
??/??/1994
Edité par Konami
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Console: Nintendo Super Nes
Genre:Action/Plates-Formes
Développeur: Konami
Joueurs: Solo uniquement
Une exclusivité Nintendo Super Nes
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??/??/1994
Edité par Konami
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??/??/1994
Edité par Konami
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Console: Nintendo Super Nes
Genre:Action/Plates-Formes
Développeur: Konami
Joueurs: Solo uniquement
Une exclusivité Nintendo Super Nes




Scénario
Chaque niveau se présente comme un épisode, ainsi vous aurez un écran avec le nom du stage (Amused to Death, pour le premier) et la silouhette du boss, évidemment on les reconnait tout de même très facilement. Une fois cette petite mise en bouche passée, nous voici projetés directement devant l'écran géant de la Batcave (c'est qu'il a les moyens monsieur Wayne), là , vous aurez droit à toutes sortes de séquences explicatives introduisant votre mission : cela va du reportage TV au briefing d'Alfred en passant par le coup de fil du commissaire Gordon. Au final, le jeu se présente comme une mini-série au cours de laquelle vous affronterez la plupart des ennemis de Batman les plus connus (Mr Freeze, le roi de la friandise, étant le grand absent) et avec en bouquet final le retour de tous les vilains, mais je développerai ce point plus loin.
Réalisation (18/20)
Moi qui ai l'habitude de faire passer la durée de vie et le gameplay avant la réalisation dans l'organisation de mes tests, ici je vais une exception. Pour quelle raison? Tout simplement, parce que ce n'est pas une claque que prend le joueur dès le début du premier niveau, mais bien un coup de latte retourné en pleines gencives, un coup de latte que dis-je, une péninsule..hem, désolé je m'égare. Tout cela pour vous dire que les graphismes sont tout simplement stupéfiants, avoir un rendu aussi proche de la série animée sur Super Nintendo, il faut bien avouer que ça laisse rêveur, et cela grâce à un choix de couleurs et un style graphique particulièrement judicieux.
Chaque personnage est tout à fait reconnaissable grâce à une modélisation extrêmement fidèle à la série animée. Mais les décors ne sont pas en reste que ce soit au niveau du design ou de la colorisation, tout est fait pour recréer l'ambiance du dessin animée, mais la palme de la classe concernant les décors revient aux "petits détails qui tue dans le fond", par exemple, les vases se trouvant au tout-premier plan, devant le plan d'action ; Catwoman escaladant un mur au second plan, ou, toujours au second plan, les bâtiments se rapprochant du dirigeable dans lequel vous vous trouvez, ce qui aura pour effet de secouer ce dernier. Mais ce qui achèvera ce chef d'œuvre graphique sera sans conteste l'animation, qui est une pure merveille, déjà regarder Batman courir, bondir, donner des coups de pieds et faire virevolter sa cape est époustouflant, mais le plus surprenant c'est que chaque ennemi a bénéficié du même soin, dommage cependant que leur design soit toujours plus ou moins le même.
Durée de vie (14/20)
Le jeu s'étale sur 8 stages qui auront chacun leur propre particularité : jamais, je dis bien jamais vous n'aurez l'impression d'avoir fait deux fois la même chose. L'idée est si bien exploitée que je vais vous parler de chaque niveau, un par un. Comment ça c'est long? Meuh non c'est pas long, alors on se tait, on s'assoit et on continue de lire.
Tout d'abord "Amused to Death", dans lequel vous serez amené à traverser sa fun house remplie de pièges avant d'affronter le Joker dans des montagnes russes ; vient ensuite, "No Green Peace", où vous devez traverser Central Park envahi par les plantes carnivores mutantes de Poison IVY, mais comme Batman est un grand gentleman, il ne frappe pas les femmes, vous devrez donc trouver un autre moyen de vaincre ; au troisième stage, "Fowl Play" c'est au tour du musée d'art, d'être le théâtre des exactions du Pingouin, dans ce sombre édifice truffé de bombes, impossible de s'en sortir sans une lampe torche ; Catwoman sera votre quatrième adversaire dans "Tale Of The Cat", niveau dans lequel vous serez constamment sous pression ; puis le niveau cinq se nommera "Transit In Trouble", et vous mettra aux prises avec Double-Face dans une course poursuite en vue de dessus à bord de la Batmobile ; les masque à gaz vous sera utile dans le niveau six, "Perchance To Scream", afin d'être immunisé contre les gaz mortels de l'Epouvantail, vous devrez d'ailleurs différencier les malfrats des pauvres employés sous l'influence du fameux gaz ; l'avant dernier stage, "Riddle Me This", vous fera arpenter les méandres d'un labyrinthe virtuel que la notion de profondeur rentra passionnant, résoudre une énigme, combattre le minotaure et participer à une partie d'échecs grandeur nature afin de vaincre l'Homme-Mystère ; pour finir, "The Gauntlet" vous opposera à six boss successifs dont trois déjà vaincus (le Pingouin, l'Epouvantail et Catwoman) mais aussi trois inédits (Clayface, le tas de boue ; Man-Bat, la chauve-souris humaine et le Joker, inédit dans le sens où vous l'affronterez d'une manière différente de la première fois).
Au final, le jeu n'est pas bien long avec ses huit niveaux, bien que le temps nécessaire pour finir le jeu soit tout de même raisonnable. Et surtout on se fait toujours un petit plaisir de refinir le jeu de temps à autre ou simplement un niveau que l'on apprécie particulièrement.
Jouabilité (16/20)
Notre cher justicier répond au doigt et à l'œil, il pourra donc donner des coups de poing, des coups de pieds baissés ou sautés, faire des roulades et même bloquer les coups adverses, mais pas les balles évidemment. Mais bien entendu, je vous vois d'ici saliver sur votre plancher, le gros intérêt de contrôler Batman c'est évidemment de profiter de sa Batceinture remplie à ras-bord de tout un tas de Batgadgets (c'est quoi cette manie à deux balles de rajouter Bat au début de chaque mot comme ça, à quand les Batcourgettes et les Batrhododendron).
Entamons donc sans plus attendre, le superbe paragraphe spécial farces et attrapes de notre ami milliardaire. Tout d'abord, il faut savoir que l'équipement se subdivise en trois catégories : objets illimités, objets limités et objets spéciaux. La première catégorie sera très souvent utile puisqu'elle contient le Batarang (le boomerang quoi) qui paralyse les ennemis et le grappin pour se hisser. La deuxième, c'est en fait toutes les armes utiles au combat, les shuriken qui font des dommages légers, le spray qui endors un adversaire à bout portant, le plastique explosif qui fait de gros dommages mais à une portée plus courte que le shuriken et enfin les fumigènes qui ont le même effet que le spray mais à longue portée. Enfin, les objets que j'ai qualifiés de "spéciaux" seront ceux qui vous seront utiles dans certaines missions en particulier : le masque à gaz, la lampe torche et les lunettes à rayon-x dont je tairai l'utilité pour ne point dévoiler l'intrigue. Sachez toutefois, que vous pourrez sélectionner l'équipement à emporter en mission selon votre bon vouloir. Libre à vous cependant de jouer la carte de la sécurité en emportant tout l’attirail dans vos petites poches, ou plutôt votre petite ceinture.
En bref, Konami nous offre ici un gameplay aux petits oignons quoique le grappin nécessite probablement un temps d'adaptation pour être utilisé correctement. J'ajouterai également aux points négatifs, le stage en Batmobile qui souffre d'une jouabilité qui, d'une part, demandera également un temps d'adaptation, mais qui sera toujours assez ardue même après s'être habitué ; de plus, il aurait certainement été préférable de faire un stage vu de derrière en mode 7 à la F-Zero (cependant cet avis n’engage que moi).
Bande sonore (16/20)
Le fan sera comblé dès l'écran titre puisqu'on y entend la musique du générique de la série, elle-même inspiré du thème principal des films composé par le talentueux Danny Elfman. En fond sonore des différents niveaux, on peut entendre une grande variété de musiques du même acabit que celles de l'animé. L'immersion sera donc totale, d’autant plus que lesdites musiques colleront parfaitement à l'ambiance du moment : plutôt speed durant la course poursuite contre Double-Face , ou au contraire, inquiétante dans les couloirs du musée plongé dans la pénombre. Pour faire court, les thèmes entendus tout au long du jeu sont largement à la hauteur de la licence de la chauve-souris justicière.
Quant aux bruitages, on reste dans le classique, c'est-à -dire coups de feu, impacts de coups de poing, cris de douleurs... On notera cependant un petit plus. En effet, chaque boss poussera des cris différents lorsque vous les touchez. C'est très peu, voir insignifiant, certes, mais on peut tout de même remarquer l'effort qui a été fait de ce côté-là .
Conclusion (17/20)
Pour conclure (comme Jean-Claude Dusse), nous avons affaire à une des meilleures adaptation de la licence Batman, peut-être même LA meilleure, un gameplay super soigné, des tas de Batgadgets, l'univers de l'anime parfaitement retranscrit, une bande sonore et des graphismes tip top super fidèles à la série, le tout servi par une animation à couper le souffle.
Cependant, The Adventures Of Batman&Robin frise de peu l'excellence et se contente d'être simplement un jeu "vraiment très bon" à cause d'un stage en Batmobile douteux (bien que l'intention soit louable), une durée de vie un peu courte et une gestion des sauts et du grappin parfois délicate et énervante.
Article publié le 06/08/2008
Jeu testé par Kain