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Prince of Persia 2

Section Test.


Sortie JAP non communiquée
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Prince of Persia 2
??/10/1996
Edité par Titus Interactive
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Prince of Persia 2
08/01/1997
Edité par Titus Interactive
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Console: Nintendo Super Nes
Genre:Plates-Formes
Développeur: Titus Interactive
Joueurs: Solo uniquement
Existe aussi sur: PC-

Photo de la boite de Prince of Persia 2
Prince of Persia 2, capture d'écran Prince of Persia 2, capture d'écran Prince of Persia 2, capture d'écran
En ce triste début du mois de Mars, je vais vous emmener dans un pays lointain ensoleillé où il fait bon vivre. Enfin « vivre » est un bien grand mot puisque si l'on y survit plus de cinq minutes, on est considéré comme une personne âgée ! Vous l'aurez compris, je vais tester aujourd'hui un jeu particulièrement difficile, donc inutile de parler davantage et place à l'action !

Les princesses sa n'attirent que des problèmes !

Le jeu se déroulant dans un contexte digne des « Mille et une nuits », c'est donc tout naturellement qu'il en emprunte quelques éléments, à savoir une princesse à sauver pour justifier l'histoire. Mais ici il ne sera point question de Shéhérazade, d'ailleurs nous ne connaissons ni son nom ni même celui du héros (appelé encore aujourd'hui « Le Prince »).

Tout commence par une journée banale au palais du Sultan. Alors que le Prince se trouve devant la porte de la salle du trône, il ressent un étrange courant d'air froid et lugubre annonciateur de mauvaises nouvelles. Il décide cependant de passer outre, et à peine a-t-il franchit la porte que toute la cour le fixe d'une manière inquiétante. Mais à peine ose-t-il parler à la Princesse qu'un étrange individu tapi à côté de la belle (et dans l'ombre, comme tous les méchants) donne l'ordre aux gardes de le saisir ! Pendant la manœuvre, le Prince remarque que le visage de l'inconnu se transforme : ce n'est autre que le Vizir ! C'est à ce moment là qu'il décide de sauter par la fenêtre et que vous prenez le contrôle de notre héros.

Quoi de plus banal pour un conte qui se veut d'inspiration orientale ? Une princesse à sauver des griffes du méchant vizir, le tout saupoudré d'un peu de magie. Classique mais efficace ! Il ne manque plus que le tapis volant.

40 degrés à l'ombre

Étant donné que l'histoire prend place dans un pays oriental, il est logique que les couleurs utilisées soient chaudes afin de représenter un sentiment de chaleur. Dès le début nous avons droit à de belles couleurs orangées et à un beau ciel bleu. Avec les décors du palais en prime, on en sentirait presque le curry ! Blague à part, cela nous change du premier volet de l'aventure qui nous plongeait dans des souterrains sombres et lugubres, où seul une torche éclairait les lieux. On appréciera donc de ce fait le travail des développeurs pour leur effort de diversification. Concernant les sprites des différents acteurs, même s'ils sont agréables à l'œil, un plus gros effort sur les détails aurait été appréciable mais rien de bien méchant. Après tout nous sommes en 1994 et dans les standards de l'époque. Le bestiaire du jeu est également bien fourni, allant du garde à la créature surnaturelle en passant par le serpent venimeux. Si l'on s'intéresse à l'animation et à la vitesse du jeu, on peut constater une action nerveuse servie par une bonne fluidité. Cela se ressent particulièrement bien pendant les premiers combats au sabre, où la rapidité est de rigueur sous peine de mourir rapidement, les gardes sachant parer vos coups et n'hésitant à aller de l'avant afin de vous embrocher. Cela peut paraître stupide mais manette en main, on a vraiment l'impression d'être traqué par les gardes au début du jeu. Étant donné la difficulté du soft, ce n'en est que plus plaisant. Si l'on y ajoute des niveaux totalement sadiques remplis de pièges en tout genre, les amateurs de l'apprentissage par l'échec ne pourront qu'être comblés !

Frotter la lampe et souhaiter une bonne maniabilité

Prince of Persia premier du nom nous avait agréablement surpris par sa maniabilité impeccable, avec un prince répondant au doigt et à l'œil. Heureusement d'ailleurs, car au vu de la difficulté du jeu, cela aurait pu être une catastrophe avec des commandes approximatives. Et bien figurez-vous que Prince of Persia 2 ne déroge pas à la règle et marche sur les traces de son grand frère? Nous disposons ainsi toujours d'une touche pour sauter, d'une autre pour attaquer/rengainer et les gâchettes servent à marcher doucement. Bien entendu, il est possible de s'accroupir, de ramper mais aussi d'escalader les éléments du décor, le tout avec 3 ou 4 touches ! Cependant il y a tout de même quelques petits problèmes, comme par exemple le fait qu'il soit un peu difficile de freiner un prince lancé en pleine course, ce qui lui vaudra de tomber de haut en cas d'imprudence. Même constat avec la touche de saut, il est préférable d'appuyer un peu avant car le prince ne saute pas immédiatement. Mais avec l'habitude, ces deux défauts disparaissent et le soft est très plaisant à jouer.

Des musiques envoutantes

Tout comme c'est le cas pour les graphismes, les musiques sont teintées d'une ambiance orientale. Pour un peu, on se croirait en Inde rien qu'en fermant les yeux ! C'est bien simple, dès le premier niveau, les sonorités des percutions nous entraînent ailleurs, un excellent premier contact en somme. Mais la bande-sonore sait également se faire discrète voire oppressante, surtout lors des passages en intérieur dans un palais ou un souterrain. Et oui, de ce côté là le deuxième volet lorgne du côté de son grand frère tout en étant un peu plus tordu. Bref, c'est aussi de ce côté-là un bon travail et je ne peux que vous encourager à vous plonger dans le jeu.

Les mille et une morts

Prince of Persia pose une règle simple dès le début du jeu : vous disposez de 90 minutes pour sauver la princesse. Cependant, le temps qui vous est accordé ne reflète en rien la durée de vie du jeu puisque il vous faudra mourir des centaines de fois avant de comprendre comment traverser un niveau. Lors du test, il ne m'a pas fallu moins d'une vingtaine d'essais pour traverser le premier stage ! Les levels comportent trois difficultés majeures : les ennemis coriaces qui n'hésitent pas à vous combattre comme des lions enragés, des pièges sadiques comme des pics sortant du sol et enfin une architecture tortueuse. Pour faire simple, on peut dire que de ce côté là il y a un air de parenté avec un certain « Ghost'n Goblins », comprenez que le jeu est basé en grande partie sur le mécanisme de l'apprentissage par l'échec : c'est en mourant encore et encore que vous obtiendrez des résultats. De ce fait, une certaine persévérance est demandée si l'on souhaite s'attaquer à ce monument du jeu-vidéo.

Conclusion :

Loin des épisodes actuels tournant sur les plates-formes dites « next-gen », qui s'adressent à un public plus large, Prince of Persia 2 se veut avant tout être un jeu pour fanatiques du pad. Si l'idée de vous creuser la tête et de mourir un grand nombre de fois ne vous fait pas peur alors jetez-vous sur ce titre. Un jeu exigeant envers ses joueurs et qui leur propose en retour une grande aventure. Qu'attendez vous pour allez y jouer ??


Scénario : 12/20
Gameplay : 17/20
Réalisation : 15/20
Durée de vie : 18/20
Bande-son : 16/20


Note finale : 17/20


Article publié le 05/03/2010 Jeu testé par Jonat