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Felix the Cat

Section Test.


Sortie JAP non communiquée
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Felix the Cat
??/??/1993
Edité par Hudson Soft
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Felix the Cat
??/??/1993
Edité par Hudson Soft
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Console: Nintendo Game Boy
Genre:Plates-Formes
Développeur: Hudson Soft
Joueurs: Solo uniquement
Existe aussi sur: Nintendo Nes-

Photo de la boite de Felix the Cat
Felix the Cat, capture d'écran Felix the Cat, capture d'écran Felix the Cat, capture d'écran
Salutations ! Aujourd’hui, il est ici question de la genèse du dessin animé. Nous allons parler d’un personnage créé par Otto Mesmer en 1919 et qui fut éclipsé par l’arrivée des dessins animés parlants malgré un succès international. Si ces quelques informations ne vous ont pas mis sur la piste du greffier dont nous allons traiter aujourd’hui, je vais vous épargner une quelconque prise de tête. The winner is…… Felix le chat dont nous allons suivre les élucubrations sur Game Boy. Donc si vous avez eu une dure journée, si votre patron ou vos profs se sont montrés exécrables avec vous ou bien encore si vous cherchez tout simplement des infos sur notre ami félin, ce test sans prise de tête est fait pour vous. C’est l’heure de la pâtée !

Scénario :

Allons bon, une fois n’est pas coutume, nous allons commencer par la partie la plus difficile à appréhender du soft, à savoir le scénario. Pas une once de trame scénaristique ici. Donc après l’écran titre, vous débuterez votre partie comme si de rien n’était… C’eut été trop demander à ces messieurs de chez Hudson de nous pondre quelques screens sous-titrés ? Même quelque chose d’un peu bateau quoi, histoire d’introduire le joueur avec les péripéties du matou… Et bien non, rien de tout cela. C’est d’autant plus énervant que les autres parties du test sont loin d’être catastrophiques. Si ce n’est pas un manque flagrant d’ambition ça … Vraiment dommage.

Pour les habitués de Félix le chat, vous ne serez pas dépaysés pour autant. Vous retrouverez en effet les antagonistes du dessin animé sous forme de boss, à savoir le savant fou, Rocky la brute ou l’extraterrestre « Le Fort en thème ». Felix sera en outre équipé de son fidèle sac magique qui apparaitra dans le jeu et dans les minuscules animations inter-niveaux. Très léger…

Réalisation :

L’univers de Felix le chat est ici bien retranscrit. Sur la dizaine de niveaux que vous aurez à parcourir, vous aurez droit à un background différent à quasiment chaque nouveau stage. Nous passerons donc du simple level terrestre à un stage aérien, un parcours sur la plage et même un stage sous l’eau. Aucun souci quant au level design du soft donc, le gameplay s’en trouvera par là même diversifié, ce qui ne sera pas de trop pour sauver les meubles il est vrai (cf partie gameplay).

Notre acolyte lui-même est plutôt bien modélisé, avec en prime quelques animations sympathiques venant agrémenter le tout. Rien à redire donc, hormis peut-être quelques bugs de collision qui auraient pu être évités. On ne trouvera cependant aucun skin ou petite cinématique d’animation inter-niveau, à part les cut scenes où Felix rit aux éclats entre les levels (même la scène de fin laisse à désirer…) Un brin décevant !

Passons aux ennemis maintenant. Si les sbires de base ne vous laisseront pas un souvenir impérissable, les boss sont eux réussis du point de vue graphique et clôtureront agréablement les stages. Pas grand chose à signaler d’autre, l’aspect cartoon est bien retranscrit et suffit largement sur ce support Game Boy.

Gameplay :

Alors, nous avons ici affaire à un jeu de plate-formes ultra-classique, on va même aller plus loin en disant que c’est un Mario-like. Sorti trois ans après le premier Mario Land, on remarque cependant que les développeurs ont essayé de se démarquer de cet illustre prédécesseur qu’est l’ami plombier. Felix aura donc la possibilité de se transformer jusqu’à quatre fois pour devenir plus puissant. Ces métamorphoses s’obtiendront en dénichant des items en forme de cœurs présents aléatoirement dans les « têtes de Felix volantes », sortes de bonus aléatoires contenant soit des points, des « bouteilles » plus généreuses en points ou bien les fameux cœurs. Cumuler des points vous permettra d’obtenir des vies supplémentaires. Aucun souci concernant les différentes transformations de notre ami le félidé, elles seront différentes pour chaque environnement traversé : vous passerez donc du tank à la montgolfière, de la monture dauphin à l’avion ou bien encore au vaisseau spatial… Mais attention, vos transformations seront limitées en temps. Une jauge de plusieurs cœurs sera visible en bas à gauche de votre écran, vous indiquant combien de temps il vous reste avant de passer au niveau inférieur, mais rassurez-vous cependant tout cela est purement anecdotique et sera développé dans les points qui fâchent. Il y a donc vraiment de bonnes idées sur ce plan là, surtout que ces changements suivront un ordre chronologique, vous permettant comme déjà souligné d’être de plus en plus puissant. Une très bonne idée de départ, mais que nous donne la suite ?

Nous y voila, les points qui fâchent… On ne pourra le nier, le soft a été destiné spécifiquement à un très jeune public… Les dix niveaux que vous aurez donc à traverser ne vous prendront qu’une grosse demi-heure tout au plus, ce qui est extrêmement peu… Et outre la durée de vie qui est on ne peut plus courte, le niveau de difficulté est l'un des plus bas qui m’ait été donné de voir. Tout est ici extrêmement facile. Trois vies au départ et trois continus, sachant que seuls les sauts dans le vide pourraient vous poser un réel problème. Si les boss sont à l’image du soft, à savoir très faciles à passer, ces épreuves ponctueront malgré tout sympathiquement votre avancement.

A noter la présence des sacs magiques de Félix durant les niveaux qui ne contiendront que des bonus et qui rappelleront certaines canalisations présentes dans Super Mario. L’idée a le mérite d’exister mais elle n’en est ici qu’à ses balbutiements… C’est décevant et surtout, on sent poindre un rapprochement volontaire (ou pas après tout…) avec l’illustre plombier moustachu.

Alors certes, un timer sera présent pour tenter de pimenter vainement l’aventure, mais il est inutile. Entendez par là que même en jouant le plus normalement du monde, il sera très facile d’arriver à la fin du niveau sans souci de ce côté. On notera donc clairement ici l’absence totale de challenge qui relèguera le soft au rang de jeu pour débutants en somme.

Bande-son :

Côté bande-son , le soft ne s’en sort pas trop mal. Certaines mélodies rappelleront malgré tout une berceuse pour enfants, d’autres les teintes sonores que nous avions pu découvrir dans Super Mario. Franchement, je ne sais pas si les développeurs ont voulu se rassurer en singeant quelque peu la mascotte de Big N, je n’en ai pas la certitude. A part ce petit bémol, toutes les musiques sont enjouées et collent à l’univers du dessin animé, une bonne note si je puis dire. Pas de souci non plus niveau effets sonores, ça convient à l’univers du félin en noir et blanc, on ne demande pas mieux…

Conclusion : 12/20

Nous avons ici affaire à un soft gentillet et mignon comme tout, qui ravira à coup sûr les plus jeunes d’entre nous. On notera de bonnes choses comme les transformations successives du chat ou bien la progression « classique » d’un jeu de plateformes. Malheureusement, sa durée de vie et sa facilité déconcertante le cantonneront à un public très jeune ou débutant en la matière. De toute façon, le soft manque globalement d’ambition pour dépasser ce stade, ce qui confirme le fait que les développeurs visaient un public bien spécifique…


Article publié le 18/07/2011 Jeu testé par Hijaki