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Ce que nous ne retrouverons plus...


Petit point sur quelques notions révolues du jeu vidéo


image d'illustration du dossier: Ce que nous ne retrouverons plus, Petit point sur quelques notions révolues du jeu vidéo

Un article de Tanuki

Avec les consoles modernes, j'entends par là à partir des machines fonctionnant grâce à un CD mais aussi et surtout depuis les Playstation 3 et autres X-Box 360, nous avons perdu de nombreux "détails" qui faisaient le charme du jeu vidéo d'antan. Je vais tenter d'évoquer ici quelques-uns de ces petits à côté qui ne pourront que manquer aux plus anciens. Le tout dans le désordre, simplement pour le plaisir de la nostalgie.

Le Scoring

Commençons par le commencement et parlons de ce qui faisait obligatoirement autrefois un jeu vidéo: le score. Le jeu vidéo est pratiquement né de cette idée qu'un résultat chiffré était obligatoire pour constituer un jeu. Après tout, une défaite ou une victoire contre l'ordinateur ou un joueur peut être comptabilisée. Il paraissait alors logique de se servir de ce décompte comme d'un leitmotiv nécessaire à la création d'une envie de jouer. Avec le temps, ces scores ont pris des formes bien différentes et s'ils étaient encore très visibles sur les consoles 16 bits, l'apparition des 32 bits a marqué un tournant qui n'a eu de cesse d'étonner. Aujourd'hui, le score existe donc sous une forme renouvelée. On ne joue plus pour marquer des points mais pour obtenir des trophées, remplir des défis et accessoirement épater la galerie (au moins, ce dernier point ne change pas!). Le chiffre a laissé place à l'accomplissement et l'on préférera aujourd'hui remplir une gamer card d'un nombre conséquent de coupes en platine ou s'inscrire en joueur extrême, totalisant des niveaux et des victoires en match en ligne. Ces derniers points sont sans doute tout aussi intéressants et justifiés que le scoring pur mais pour ceux qui ont connu les joies du tableau de score, l'expérience n'a rien à voir.


Les tips, cheats, astuces, codes

Une des plus grandes pertes! Avant, n'importe qui connaissait un de ces fameux codes à effectuer à la manette pour obtenir vie infinie, continues illimités ou invincibilité. Aujourd'hui, que reste-t-il de tout cela? Rien, très certainement. Il faut dire que les titres sont plus faciles, qu'on peut sauvegarder très fréquemment et surtout que bien des genres ont purement disparu tels les "climbing game", les "run and gun" ou encore les "shoot'em up" à la Asteroids. Tant de genres qui demandaient des mois d’entraînement pour pouvoir y progresser. Face à la facilité et à l'aide, les codes ont perdu tout leur sens. Les revues d'autrefois en avaient des pages et les lecteurs pouvaient partager leurs trouvailles. Depuis l'arrivée de la Playstation, cela a bien changé et les revues ont finalement été les premières à abandonner ces rubriques. Aujourd'hui, qui se soucie de savoir si de telles manipulations existent sur un jeu?


Les cartouches

Bien évidemment, l'arrivée des lecteurs CD sonna le début de la fin pour les cartouches de jeu. Si les avantages de ce support sans électronique sont indéniables, quelques pertes sont pourtant également présentes. La première est sans doute la certitude de pouvoir conserver le jeu pendant des décennies. Qu'on soit collectionneur ou pas, il était des plus formidables de pouvoir récupérer de vieilles productions au détour d'une brocante ou de sites d'enchères et d'y jouer sur une console morte depuis parfois plus de vingt ans. Les CD ne résisteront certainement pas aussi longtemps. Bien que prédits à un siècle de conservation, il est évident que très peu de jeux passeront ce cap. L'humidité, la moisissure, les rayures, la putréfaction tout simplement, auront raison de ces milliers de productions destinées à terminer dans nos poubelles.
Autre perte, véritable marqueur de "l'amour" du retrogamer pour ses "vieilleries": le glamour! Les cartouches resteront probablement le support le plus sensuel jamais produit. Tout joueur ancien se souvient de l'ouverture de ces boîtiers en plastique ou carton et de l'extirpation de ces cartouches, parfois lourdes, à l'enveloppe assez granuleuse (en particulier les jeux NES) et qui tenaient en main d'une manière assurée. Les mêmes joueurs se souviennent, et la plupart le fait encore, de ces instants passés à souffler délicatement sur les connecteurs pour en ôter l'éventuelle poussière et faire reconnaître la cartouche par la console. Tenir un jeu Neo Geo, immense, ôter le fourreau de protection des jeux NES, tout en longueur, habillé de noir et arborant le logo Nintendo ou manipuler les cartouches Megadrive et se demander pourquoi les versions Electronic Arts étaient plus grandes et avec une partie jaune, tout cela sera toujours infiniment plus excitant que de simplement enfourner un CD/DVD/Blue Ray/GD dans un orifice. Les supports modernes s'enchaînent sans qu'on soit capable de les distinguer et personne n'est à l'abri de mettre une version PS3 d'un jeu dans une X-Box 360. La cartouche existe encore heureusement via certaines portables mais l'expérience n'est plus tout à fait la même. La miniaturisation, la mémoire flash et les boîtiers sans âme, la cartouche n'est plus qu'une enveloppe presque vide dans ce cas.


L'écran splitté

Avant, jouer entre amis demandait du temps, des manettes supplémentaires et un écran de télé imposant. Bon, avouons-le, nous jouions sur des écrans minuscules et les modes multijoueurs nous faisaient comprendre à quel point nos télés étaient inappropriées! Les modes multijoueurs, souvent limités à deux personnes, imposaient le plus souvent un écran splitté, c'est-à-dire coupé en deux, trois ou quatre verticalement, horizontalement ou dans les deux sens. Tout le monde se souviendra du fameux Sonic 2 et de la coupure d'écran grâce à laquelle nous ne voyions presque rien. Ce jeu n'était pourtant pas le seul et quand le titre ne permettait pas de se retrouver sur un seul et même écran (ceci étant souvent l'apanage des jeux en collaboration comme "Contra"), il fallait en passer par une réduction sévère de l'espace de jeu pour chaque joueur. Pourtant, des titres cultes ont existé via cette façon de faire, citons Golden Eye 64 par exemple. Aujourd'hui le "split screen" est en voie d'extinction, on lui préfère le jeu en ligne. Celui-ci permet de jouer n'importe quand, presque n'importe où mais surtout avec n'importe qui. Le seul problème c'est que ce fameux n'importe qui génère souvent des déconvenues: insultes, déconnexions, tricheries etc. Avant nous nous insultions gentiment, maintenant nous avons droit aux pires insultes vocales avec envoi de messages pour confirmer tout le bien que pense notre adversaire/compagnon. La convivialité est perdue, plus de chips partagées devant Mario Kart, plus de mauvaise foi, plus de conseils ou de vantardise. Le jeu vidéo en ligne peut être passionnant mais il est de moins en moins fun et détendu, naviguant quelque part entre les haineux jamais satisfaits de nos "exploits", et les "rigolos" qui s'amusent plus à gâcher une partie qu'à jouer. L'écran splitté n'était pas la panacée du jeu en commun mais il l'était pour la convivialité!


Plus de CD de démos

L'arrivée du online massif sur console s'est accompagnée de la possibilité d'avoir accès à du contenu supplémentaire pour nos jeux, en amont ou en aval. Du DLC au patch correctif en passant par les démos, il y en a pour tous les goûts. Si certains sont discutables, d'autres en revanche comme la possibilité d'essayer un titre avant sa sortie et de manière totalement gratuite sont un plus indéniable. Pourtant, là aussi, la nostalgie et la préservation en prennent un coup! Autrefois, les démos s'attendaient comme une sorte de messie. Les joueurs n'avaient d'autre choix que de se procurer chaque mois un magazine officiel pour y trouver un CD rempli de démos. Il fallait bien entendu payer l'ouvrage mais d'une part nous avions de la lecture et d'autre part une galette contenant plusieurs titres très disparates. Aujourd'hui, nous avons une démo pour rien mais l'intérêt que nous lui portons est moindre puisqu'elle vient à nous sans effort, sans attente et sans dépense. Quelques inconvénients font même surface! Là où les démos "en dur" sont encore présentes chez certains collectionneurs, avec parfois la présence de jeux rares ou finalement jamais édités sur CD-ROM, les versions dématérialisées sont condamnées à disparaître, versions dématérialisées liées à la durée de vie du disque dur de nos consoles obligeant. De plus, s'il fallait attendre un mois pour avoir nos nouveaux exemplaires, au moins nous n'étions pas ennuyés par des téléchargements longs et fastidieux. Énormément de titres offrent aujourd'hui leur démo sous forme du jeu complet bridé à télécharger. Les temps de connexions obligatoires sont donc devenus abusifs sans qu'on n'y puisse rien. Enfin, les démos d'autrefois pouvaient se partager entre amis et même faire office de sujet pour un après-midi entre amis en face d'une télé. Cette pratique est complètement oubliée aujourd'hui, chacun pouvant avoir sa version chez lui. Notons également que les mises à jour sont relativement faibles et qu'au final, l'offre se révèle moins intéressante que celle, mensuelle, où nous avions entre cinq et dix titres dans notre revue.


Plus de carte mémoire

D'une manière générale, énormément de détails ont disparu avec l'arrivée des PS3 et X-Box 360, remplacés par des pratiques soi-disant plus confortables. C'est le cas de l'utilisation de cartes mémoires. Aujourd'hui, plus besoin de rien acheter ni de rien enfourner dans sa console à part un jeu. Les sauvegardes se font sur disque dur embarqué. Il y a certes un gain financier mais encore une fois y gagne-t-on plus qu'on y perd? La carte mémoire avait des avantages, notamment celui de pouvoir être transportée! Aller chez un ami et terminer une partie était monnaie courante avec une Playstation ou une Nintendo 64 et même auparavant lorsque les cartouches possédaient des piles de sauvegarde. La solution aujourd'hui, et elle se sera fait attendre: le cloud storage. Cette solution permet de disposer ses sauvegardes sur un "serveur" du fabriquant de la console concernée. Il devient ainsi possible de rapatrier des données depuis n'importe quelle console, n'importe où…en théorie, car la perfection n'est pas de ce monde! Tout d'abord, ces services sont payants! L'entretien des "serveurs" nécessitant forcément un financement. Ensuite, la récupération des sauvegardes se faisant à distance, une connexion Internet est obligatoire. L'intérêt de ce cloud storage diminue alors puisqu'il sera impossible de terminer son jeu chez "mémé" même si nous y trouvons une console. De plus, il existe des limites de capacité de stockage. Enfin, il faut utiliser un compte identique sur chacune des machines voulant récupérer les sauvegardes, très pratique chez un ami, forcément! Même l'aspect collection en prend un coup puisque jusqu'alors nous pouvions obtenir des cartes mémoires plus ou moins collector, aux couleurs et motifs variés, en les achetant avec des versions limitées de jeux ou au détail, en les trouvant dans certaines revues qui s'en servaient comme objet promotionnel etc. Bref, la carte mémoire n'est plus! Les consoles portables en proposent encore mais le défaut est le même que pour les cartouches, ces cartes sont devenues impersonnelles, à base de SD Card ou de Memory Stick tout ce qu'il y a de plus banals.


Plus de revues

La presse va mal, on le dit partout et force est de constater que c'est vrai, du moins en ce qui concerne le jeu vidéo! Après l'emblématique Joypad, c'est au tour du non moins culte Consoles Plus de disparaître en décembre 2012. En réalité presque toutes les productions de l'ex-future press finirent dans l'oubli. Internet aurait tué la presse? Sans doute mais les premiers responsables sont probablement plus à chercher du côté des responsables éditoriaux de nos revues! Le manque d'adaptation et de vrai travail journalistique auront conduit à une situation inexorable. Toujours est-il que nous n'aurons sans doute bientôt plus de magazines traditionnels. Il nous restera certes les livres orientés histoire et préservation mais les "news", les "tests", les "bruits de couloirs", disparaîtront probablement totalement un jour très prochain. Il sera donc loin le temps où nous attendions impatiemment la sortie de notre livre préféré. Armé de centaines de pages à la grande époque et bardé de photos toutes plus alléchantes les unes que les autres, nous avions rêvé en dévorant encore et encore les mêmes articles. Aujourd'hui, nous ne retrouvons plus cette frénésie, cette impatience de voir sortir un jeu ou de pouvoir enfin nous l'offrir. Internet a tué le rêve et c'est la tête abreuvée d'informations en continu que nous poursuivons nos achats. Les jeux demeurent et avec eux la qualité mais cette facette de la passion, celle qui nous motivait un peu plus, celle là n'existera plus. Ajoutons que ce sera une grande perte pour les collectionneurs et les "archivistes" car toutes ces publications permettaient de conserver l'Histoire du jeu vidéo dans une forme des plus durables: le papier.


Plus de manettes spéciales

Avant la Playstation, les offres de manettes étaient pléthoriques! Nous trouvions encore des sticks façon "avion" pour consoles, nous avions encore d'innombrables modèles avec option "d'auto-fire" ou de ralenti. Un rapide tour d'horizon pour Super Nintendo nous montrera une bonne cinquantaine de manettes différentes, plus ou moins officielles, plus ou moins de qualité. L'arrivée de la 32 bits de Sony aura encore une fois marqué un passage dans l'Histoire du jeu vidéo! Le nombre de produits s'est raréfié. Pas complètement mais de manière significative! Quelques gros fabricants comme Mad Catz ou Big Ben continueront de produire de nombreux modèles mais la baisse reste sensible. Les sticks anciens disparaîtront presque totalement. Quelques formes exotiques continueront heureusement à voir le jour comme le NegCon de Namco ou la manette Resident Evil de AsciiWare. Mais d'une façon générale, plus rares sont les personnes à posséder une manette non officielle, la qualité et la complexité de ces dernières faisant rapidement opter pour une version homologuée. Nous assisterons tout de même à l'arrivée, plus massive qu'avant, de Sticks d'arcade, dédiés aux jeux de combat en versus, certains titres en édition collector les proposant même d'office comme des opus de Mortal Kombat. Malgré tout, une forme d'uniformisation est en cours…


Plus de mots de passe

Avant les jeux avec sauvegarde intégrée, que trouvions-nous? Les jeux avec mots de passe! Un grand moment que cette époque révolue qui pouvait offrir son lot de surprises! Les sauvegardes d'alors ne pouvaient généralement se faire qu'en des lieux précis, pas question donc d'arrêter une partie sans avoir rejoint le fameux point en question! La plupart du temps présent dans les RPG, longueur de l'aventure oblige, le système en question avait une particularité: une complexité parfois incroyable! Un titre comme Faxanadu sur NES par exemple imposait entre 15 et 24 symboles à recopier! Le pire, c'est qu'il tenait compte de la casse et comportait des signes de ponctuation! Imaginez donc la difficulté pour d'abord marquer ce code sur une feuille de papier sans se tromper! Mieux valait le vérifier à trois reprises sous peine de devoir tout recommencer ou repartir à un point antérieur de l'aventure! Malgré tout, ces sauvegardes par code avaient un aspect charismatique! Personne ne sera passé à l'époque au travers sans avoir essayé d'en comprendre la logique ni essayé d'en créer à partir de ses réflexions! Les carnets remplis de codes sont encore présents chez certains vieux joueurs. Les feuilles volantes ou les morceaux de papier déchirés auront eux depuis longtemps disparu mais leur souvenir perdure! On se souviendra bien plus de cet aspect du jeu vidéo que de la simple pression sur un bouton du pad Megadrive ou pire encore des sauvegardes automatiques sur consoles de 2012.


Plus de jeux d'occasion

Le marché de l'occasion serait responsable de baisse de vente et d'un manque à gagner important pour l'industrie du jeu vidéo. Pourtant, qui se plaignait des k7 ou des DVD d'occasion, qui se plaignait des vinyles de brocantes ou de livres en bibliothèques? Nous ne parlons pas là de manque à gagner mais du désir toujours plus impérieux de s'enrichir qu'éprouvent les distributeurs, les éditeurs ou les fabricants de consoles. 2012 a fait courir des rumeurs ou révéler des dépôts de brevets allant dans le sens de luttes contre le marché du jeu vidéo d'occasion. Cela fait des années que nous en entendons parler mais le processus est en cours! Marquage des CD, connexion Internet obligatoire, paiement nécessaire pour utiliser des fonctionnalités en ligne… l'arsenal anti-occasion fera des victimes et en premier lieu les joueurs! Si nous ne pourrons plus nous procurer autant de jeux, peut-être le marché connaîtra-t-il également une baisse des ventes de consoles puisque les motivations d'achats seront plus restreintes. Mais le plus grave restera la perte du partage, déjà fortement entamé depuis les années 2000 et surtout la perte de préservation possible pour le futur! Comment former une logithèque de collection une fois les consoles mortes commercialement? Faudra-t-il renoncer à préserver certains jeux cultes ou à les découvrir en retard parce que certains requins auront voulu quelques euros de plus? En interdisant l'occasion de manière brute, les personnes responsables limiteront nos droits sur l'utilisation d'objets payés comptant. C'est une perte de plus pour notre loisir/passion avant tout basé sur l'évasion, le rêve et l'amusement.

Depuis toujours le jeu vidéo se réinvente. Du noir et blanc à la couleur en passant par le renouvellement des genres, l'amélioration de la qualité audio ou l'ajout de fonctionnalités, les constructeurs n'ont jamais cessé d'innover. Alors que tout visait à offrir le meilleur service au consommateur, depuis moins de dix ans et de façon croissante nous assistons à une surenchère de "contrôle", à une situation où la complexité l'emporte parfois sur la simplicité et d'une manière générale à l'effondrement de pans entiers du jeu vidéo, pans oubliés ou effacés! Ce qui était un loisir, une passion "bon enfant", est en train de perdre peu à peu son âme au profit d'une uniformisation et d'une lutte contre toute intervention des acquéreurs non prévue initialement par les fabricants. La recherche du profit rapide aura engendré la venue de jeux buggués ou incomplets et de correctifs ou de contenus supplémentaires souvent vendus à des prix prohibitifs. Nous assistons à la prolifération d'offres de stockage, à la limitation des droits utilisateurs en cas de contenus dématérialisés etc. Mais au-delà de ces nouvelles pratiques, ce sont aussi des à côtés "rudimentaires" mais "charmants" qui disparaissent peu à peu, signe de l'avancée technologique et de la volonté de simplifier à l'extrême et d'aller toujours plus vite. Même le milieu hors fabricants/éditeurs se transforme de manière irrémédiable, voyant ça des boutiques fermer, là les revues tomber en désuétude. Que nous réservera la prochaine décennie? Grand-père Tanuki vous fera-t-il un résumé? Seul l'avenir nous le dira!

Article publié le 28/01/2013

Les commentaires pour cet article avant le 23 février 2014



Posté par Deadeye le 03/11/2013

Hum, je ne suis pas totalement d'accord avec ce dossier. Certes la plupart des pratiques mentionnées dans cet article ne sont plus très répandues, mais de la à dire qu'elles ont disparu... Je pense que tant qu'il restera des joueurs, ces concepts continueront d'exister. Le scoring notamment, dans les shoot them up (il en sort encore de nos jours), sont boostés par l'apparition du online et des leaderboards (et oui ça n'a pas que des mauvais côtés l'internet). On aperçoit aussi différentes formes de scoring comme le speedrun, qui peut être vu comme tel car il consiste à faire mieux que les autres. Après d'un point de vue matériel, en effet les choses évoluent et difficile de faire marche arrière. Les cartouches n'existent quasiment plus (mais il y a encore des dingues qui développent des jeux sur megadrive ou super nes). Donc de mon point de vue j'aurai tendance à nuancer le propos. Surtout que des jeux qui se sont plutôt bien vendu tel que Dark Souls ou Demon Souls ont tendance à faire revenir des concepts qui semblaient révolus... Et force est de constater que le public est demandeur de ce genre d'expériences. Finalement si toutes ces choses ont disparues, ce n'est pas forcément le fait des joueurs, mais plutôt des éditeurs de jeux vidéo qui pensent bon de juger de ce qui est le mieux à la place des joueurs. Au final si les éditeurs faisaient tout ce qu'ils voulaient, on se retrouverait à tous jouer plus ou moins aux même jeux. Heureusement dans tout ça il y a quelques développeurs passionés qui savent vendre leur projet et permettent d'avoir de la diversité dans nos rayons jeux vidéo (même si pour certains genres comme le shmup (mon genre de prédilection), il faut savoir s'approvisionner en import ou dans certaines boutiques spécialisées). Sans oublier le jeu indépendant qui rencontre un très grand succès de nos jours, tout simplement parce-qu’ils utilisent à la fois des concepts novateurs, mais qu'ils empruntent aussi des mécaniques aux oldies que l'on connait tous.

Voila simplement mon avis sur la question !

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Posté par Tanuki le 12/03/2013

En complément, il faut bien comprendre que le titre parle non seulement du présent mais aussi de l'avenir et que par conséquent, chacune des choses énumérées risque de disparaître de plus en plus ;)

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Posté par SLAINE le 12/03/2013

Je partage l'avis de tous les commentateurs, merci pour cet article intéressant... Bon, il reste toutefois des jeux en écrans splittés (et un bon paquet encore...), et les manettes spéciales sortent encore (surtout sur wii), il suffit de voir la manette sur 360 pour jouer au jeu de Mécha !!! mais bon, c'est vrai que c'est minoritaire.
De même que le scoring, les jeux xboxlive sont bien présents et font un carton, et n'oublions pas les succès qui reviennent un peu sur ce principe de scoring (même si le débat fait rage sur les forums à ce sujet ;) ).

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Posté par Hijaki le 01/02/2013

Pour en revenir à ce sujet de "cartes mémoire", pourquoi les développeurs n'ont pas intégré des slots qui feraient office de passages de témoin générationnel sur la gen actuelle? Ca aurait été si compliqué que ça?

Et puis le bénéfice de la reconnaissance de la commu n'aurait-il pas été supérieur? Cette façon de snober ce qui a été fait avant c'est gonflant...

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Posté par Manuwaza le 31/01/2013

Pour info, les modèles slim de X360 n'ont plus de slots pour cartes mémoires.

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Posté par Tanuki le 31/01/2013

Certes le scoring existe encore mais de façon très discrète. Le jeu vidéo n'y trouve plus son essence. C'est un peu comme parler du noir et blanc en cinéma, ça existe encore mais ce n'est plus une caractéristique. Peu de joueur s'en préoccupent et les jeux qui l'exploitent sont une minorité. Pour ce qui est des cartes mémoire, oui elle existent encore, j'en ai parlé mais nous sommes là aussi loin de ce qui se faisait. Elles sont impersonnelles.

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Posté par Tama le 30/01/2013

C'est vrai que beaucoup de choses ont disparu...je suis content de ne pas être le seul à regretter les Cheats Codes ! Bon sang, ce fichu Konami Code, ou le Level Select de Sonic 2, c'était quand même quelque chose !

Par contre, il y a quand même des erreurs dans ton dossier.
Par exemple, les cartes mémoire sont toujours là. Je ne sais pas ce qu'il en est sur PS3, mais sur Xbox 360 elles sont bel et bien là (d'ailleurs, regarde la fente sous le lecteur), et on peut y laisser sa sauvegarde et son GT dessus pour pouvoir y jouer chez un ami ;)

Le scoring "pur" aussi est toujours là, surtout via son plus fidèle représentant, le Shmup, qui a repris du poil de la bête. Là non plus je ne sais pas pour la console de Sony, mais sur 360 on est abreuvés des jeux estampillés Cave. Et je peux te dire que le scoring sur Deathsmiles, Akai Katana ou EspGaluda, ça y va !
Après je suis d'accord avec toi, le scoring est devenu un objectif "secondaire", puisque le joueur lambda doit pouvoir finir son jeu les mains dans les poches. Mais il n'en reste pas moins un défi faisant partie intégrante de la structure de pas mal de jeux, comme les Beat'em All.

Mais rien que pour ton paragraphe sur la désillusion du jeu Online, tu mériterais un bisou. Même inconfortable, je préfèrerai toujours le split screen à cette cochonnerie de online ! Je fais des sessions de jeux de baston de manière fréquente, et il y a juste pas photo : rien ne vaut l'affrontement IRL, sur le même écran dans la même salle !


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Posté par Tanuki le 29/01/2013

Merci pour vos commentaires. Pour les cheat code en effet les développeurs s'en servaient mais bon nombre étaient aussi là rien que pour le joueur ^^. Et ta mention des trophées souligne en effet le problème de compatibilité entre nouvelles et anciennes expériences.

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Posté par Hijaki le 29/01/2013

Effectivement, c'est vrai pour tout ceux qui ont au minimum l'époque 8/16 bits. Des choses qui se perdent... Qui n'a pas retrouvé des codes inscrits à la va-vite dans un jeu d'occaz et laissés tels quels par le joueur précédent? Une époque où l'on pouvait traduire nous-mêmes le sens de l'anglicisme "not available" sur des démos comme Gran Turismo, de cartes mémoires perdues en cartes mémoires corrompues... En ce qui concerne ces dernières, c'est d'autant plus regrettable que les oldies PS1 et PS2 sont maintenant jouables via le "système" PS3 et qu'il nest à mon avis pas possible de récupérer ses anciennes sauvegardes délaissées il y a longtemps sur carte mémoire...

Sur les cheat codes, je ne pense pas que tout soit lié à la facilité des titres. Après tout, les cheats pourraient être là juste "pour le fun", permettant ainsi au joueur de délirer quelques instants avec un jeu de prime abord austère, tant que ça ne facilite pas l'avancement... De ce qui était dit dans l'ancien temps, ces cheatcodes servaient surtout aux devs pour tester telle ou telle chose quand le jeu était achevé ou encore en développement il me semble. Mais c'est vraiment une grosse perte, surtout qu'il suffirait de désactiver les trophées à la moindre suspicion de fraude, comme cela s'est déja fait sur GTA4 (l'un des seuls jeux à garder plus ou moins des codes à chaque épisode).

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Posté par Thomas le 28/01/2013

Très bon article qui relate un peu mon histoire aussi. Je me souviens de l'attente de PlayStation Magazine devant la boite aux lettres pour pouvoir tester une petite dizaine de jeux, ou bien des après midi passés à jouer à deux avec mon meilleur ami ! On essaye toujours de faire ça d'ailleurs, même si trouver des jeux sur PS3 devient un peu plus dur lorsque l'on souhaite jouer en coopération.

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Posté par killer-kill le 28/01/2013

très bon dossier,je m'y retrouve dans tout les domaines.
.le point que je regrette le plus c'est les demo,je vais pas réécrire l'article,tout a étais dit j'en pense la même chose.

-par contre,le plaisir des parti écran splitté ne semble pas totalement avoir disparut avec les console actuel.

en effet,tout les dimanche,mon frère et ses copain se retrouve pour jouer a divers jeux via leur Xbox 360 en écran splitté.
et a les voir,il s'amuse de la même façon que moi quant j'avais leur age (j'en ai 10 de plus qu'eux)




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