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La genèse et le quotidien du site

Aujourd'hui n'est pas un jour comme les autres. Aujourd'hui, vous allez tout savoir sur les débuts tumultueux du site que vous visitez actuellement. Aujourd'hui, vous allez en apprendre beaucoup sur Oldies Rising!

Notre histoire commence il y a bien longtemps, dans une galaxie pas si lointaine. Un gamin encore au primaire, bataille depuis quelques années déjà pour obtenir le droit d'acquérir une console de jeu avec ses maigres économies. Malheureusement, ce dernier se heurte à l'intransigeant refus de parents considérant que le jeu vidéo n'est qu'une manière de plus d'annihiler toute trace d'intelligence dans le cerveau humain. Mais le gamin est têtu, et loin de s'avouer vaincu, il attend le moment propice pour entrer dans le merveilleux monde des jeux vidéo. Ce moment arrive un dimanche du mois de juin, lorsque, trainant sans but apparent dans un vide-grenier organisé à l'occasion d'une fête de quartier, il tombe sur une Game Boy accompagnée du jeu Super Mario Land pour cent petits francs. Le sang du sale gosse ne fait qu'un tour! Cette occasion rêvée ne se représentera peut-être plus, et le bougre connaissant ses parents sait que le seul moyen d'obtenir ce qu'il veux est de les mettre devant le fait accompli. Il prend donc le pari de sortir ses piécettes, pour finalement apparaître bardé d'un sourire jusqu'aux oreilles dans le logis familial, avec son trophée. Ainsi entra-t-il dans le monde vidéoludique, au terme de cette première bataille gagnée non sans quelques cris...

La seconde bataille sera cependant nettement plus ardue. En effet, acheter une console portable est une chose, mais imposer une machine se branchant sur le téléviseur familial (et le monopolisant par la même occasion) en est une autre. Le sale gosse a cependant de la suite dans les idées, et une machine nommée Super Nintendo lui fait de l'œil depuis quelques mois déjà. Il rassemble donc, une nouvelle fois, toutes ses économies, et pénètre dans une boutique d'occaz afin d'acheter celle qui restera à jamais sa console de cœur. Cette dernière est finalement acceptée, malgré de nombreuses restrictions notamment sur le temps de jeu ne dépassant pas la demi-heure journalière. Le gamin la gardera des années, avant de la revendre en compagnie de sa chère Game Boy pour s'acheter une Saturn, elle même revendue pour acquérir une Playstation dans son année de quatrième.

S'ensuivront de nombreuses années de gaming plus ou moins inspiré, dans lesquelles il trainera dans les boutiques de jeux vidéo en compagnie d'un inséparable copain, afin d'essayer toutes les dernières nouveautés au lieu de rentrer faire ses devoirs le soir après l'école, inventant au passage moult excuses toutes plus rocambolesques les unes que les autres (la palme revenant au tramway ayant déraillé). Cette période sera également celle des "la deudé c dla merd, ma plèstaichon ya ke ça dvrai", ou des "Nan, je viendrai pas manger avant d'avoir trouvé mon point de sauvegarde!".

Bien des années plus tard, le gamin plus si gamin que ça puisqu'ayant le bac en poche s'inscrit dans un IUT de gestion. Malheureusement, l'économie ne le passionne pas (euphémisme inside) et il prend très vite l'habitude de trouver autre chose à faire plutôt que d'aller en cours. C'est ainsi qu'il découvrit, à deux pas du théâtre de ses pires misères, le temple des plaisirs vidéoludiques : Eternal Games. Cette boutique consacrée au rétrogaming fait renaitre dans l'esprit du jeune homme des sensations qu'il ressentait devant sa Super Nintendo, dans un tourbillon de nostalgie. Il ne faudra pas longtemps au bougre pour repartir avec une SNES Pack Mario All Stars sous le bras, payée une cinquantaine d'euros.

Mais une idée commence à germer dans son idée. Il aimerait d'une part partager sa superbe trouvaille avec d'autres internautes, et d'autre part rendre un hommage à son jeu fétiche Final Fantasy VII après le refus d'un site bien connu d'accéder à sa requête. Quoi de mieux qu'un site Internet pour parvenir à ses fins? Un pluvieux après midi d'hiver, il prend donc son courage à deux mains, ouvre Frontpage, et se lance dans la conception d'un site Internet comprenant trois tests sans screens (FFVII, Street Fighter EX, et DBZ Hyper Dimension), et quelques fiches consoles. Cette lourde tâche s'accompagne d'une pub frénétique sur les sites Internet dans le but de rameuter du monde. Parmi les quelques rédacteurs recrutés, l'un d'entre eux particulièrement casse-pieds arrive avec tout plein d'idées dans la tête.

« Le HTML et Frontpage, c'est pourri. Vive le PHP! »

Voici en substance le discours de l'olibrius Tanuki qui, pas même un an après la mise en ligne de la première version, exhorte le néo-webmaster à tout refaire pour se baser sur une base de données. Ainsi naquit la version 2 du site, qui ne survivra pas aux études de ce dernier. En effet, un professeur d'informatique tombant sur ledit site faillit s'étrangler en regardant la manière dont il était codé. Cette fois-ci, ce ne fut pas Tanuki qui eut des idées de changements, amenant à la version 3 du site. Cette dernière, passant par une refonte complète de la base de données et un design censé permettre une navigation rapide et facile, ne rencontrera hélas pas le succès escompté et laissera bien vite une petite place à l'EasySkin, encore présent aujourd'hui. Le gamin-jeune homme-néo-webmaster se retrouva ainsi, un beau jour, à la tête d'une équipe d'une quinzaine de rédacteurs, et d'un site comptant plus d'un millier d'articles. Ce gamin, c'était moi... Manuwaza!


Ma conception d'un test réussi

Vaste sujet que celui-ci. Oldies Rising était au départ un site sans ambition, chose qui sera probablement visible sur les premiers articles présents. Depuis, ma vision des choses a changé et j'estime qu'un test doit avoir une valeur encyclopédique. Mon but en écrivant un article : abreuver le lecteur de toutes les informations possibles et imaginables sur le soft concerné (en insistant tout particulièrement sur le gameplay, élément central du jeu), tout en faisant passer une composante essentielle au travers des lignes : l'émotion et le sentiment éprouvé. Pour moi, un test totalement objectif n'est qu'une recopie de la notice. Un test doit certes comprendre des informations objectives, mais également insister sur le ressenti du testeur. Un test n'est réussi que si le lecteur est, soit scandalisé de lire de telles inepties, soit se reconnaît totalement dans les dires du rédacteur. C'est dans cette optique que je rédige mes tests. De quelle manière? J'y viens...

Tout d'abord, il faut à mon sens avoir passé un certain temps sur le jeu afin d'en avoir saisi tous les aspects. Comment parler de la durée de vie d'un titre que l'on n'a essayé que le temps d'une partie en soirée chez des potes? Non, un jeu doit être, sinon terminé, du moins bien utilisé avant d'être testé. Les heures passées s'accompagnent d'une prise de notes « en vrac », des différentes idées me passant par la tête. Une fois la partie jeu terminée, vient le moment de la rédaction. Cette dernière commence par une mise en ordre des différentes idées, classées suivant le plan élaboré pour l'article. Une fois tout ceci en ordre, le plus difficile est fait et il ne reste plus qu'à rédiger un texte cohérent et agréable à lire, contenant toutes les idées préalablement notées (plus d'autres qui arriveraient en cours de route).

Une fois la rédaction/relecture terminées, vient le moment le plus pénible : jouer au jeu sur émulateur pour, d'une part prendre un maximum de screens qui seront ensuite insérés dans le texte, et d'autre part réaliser la vidéo commentée éventuelle qui accompagnera l'article. Il est impératif pour moi de réaliser cette dernière dans la foulée de la rédaction du test, alors que toutes les idées sont encore bien fraiches dans mon esprit. Cette vidéo se fait sans notes aucune, la consultation de ces dernières étant bien peu compatible avec l'absence de game over... A noter d'ailleurs que faire une vidéo commentée de qualité sans pour autant perdre une vie toutes les dix secondes est une tâche autrement plus ardue que de rédiger un test, puisque demandant une concentration énorme. Une fois le tout réalisé, il est temps d'insérer tout ce beau monde dans la base de données pour une mise en ligne prochaine...

A noter que pour un nombre restreint d'articles, il m'arrive de vomir des pages entières sans passer par l'étape prise de notes. Les jeux concernés sont bien souvent des titres sur lesquels j'ai passé des dizaines d'heures, tant et si bien que tout le contenu de l'article est déjà présent dans mon modeste cerveau depuis bien longtemps. Ce fut le cas pour des softs comme FFVII, Empire Earth, ou encore Commandos 2 qui n'ont pas nécessité le moindre brouillon ou une quelconque prise de notes...


Les difficultés à tenir un site Web Amateur

Croyez le ou non, mais elles sont nombreuses! La principale réside dans la motivation de ses ouailles. Pour tenir un site de ce type à jour, il est indispensable de garder un contact permanent avec toute l'équipe, et de relancer les membres « oubliant » quelque peu leurs engagements. En outre, il n'est pas rare qu'un rédacteur ne vienne que pour rédiger quelques tests, dans un caprice qui prend fin quelques jours plus tard. Beaucoup de gens se contentent de ne plus donner de nouvelles, et quittent l'équipe de cette manière sans le moindre mail pour avertir le webmaster, dans une démarche que je trouve, pour ma part, dépourvue de toute trace d'éducation. Gérer ce turn-over en trouvant de nouveaux membres, relancer les uns et les autres, combler les trous dans le planning, représente déjà un temps énorme (se chiffrant en heures) dans une semaine. A côté de cela, il faut également s'occuper de la maintenance du site (des dizaines de bugs sont corrigés avant même que vous ne les remarquiez), de la relecture-correction des articles avant leur mise en ligne, de l'amélioration du code existant, de la gestion des partenariats, la réponse aux mails envoyés (chose que je trouve très importante : la communication avec les lecteurs), la modération du forum et des commentaires... Ces quelques lignes vous donneront un aperçu des tâches dévolues au webmaster d'un site amateur. Si vous souhaitez avoir un site web vivant, régulièrement mis à jour dans la durée, et incluant des nouveautés régulièrement, préparez vous à réduire de manière drastique le temps passé sur vos chères consoles, amis gamers! Depuis quelques mois, ma X-Box 360 reste muette, simplement par manque de temps. Un sacrifice que je suis prêt à faire pour améliorer encore et encore la navigation sur Oldies Rising... Retenez bien qu'alimenter un petit blog représente un cinquième du temps que vous devrez consacrer à un site web amateur si tant est que vous souhaitiez en mettre un sur la toile, la seule chose vous retenant de tout laisser tomber dans les moments difficiles étant la reconnaissance des lecteurs, ne l'exprimant que bien peu au travers des commentaires...

Voici dans les grandes lignes l'histoire de la création d'Oldies Rising, et le quotidien de ce site ayant plus de quatre ans à l'heure où j'écris ces lignes. D'autres articles suivront bientôt, vous présentant l'envers du décor afin que rien ne vous soit caché. Scrutez les news!

Manuwaza

Les commentaires pour cet article avant le 23 février 2014



Posté par Hayu le 25/01/2014

C'est génial je trouve de se dévoiler ainsi en pointant ce qui te motive Manu mais aussi les difficultés rencontrés. J'ai moi aussi été tenu en haleine tout le long de l'article.

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Posté par Icarus le 21/03/2011

Super article qui, étant le dernier arrivé, m'a beaucoup intéressé et m'a permis d'apprendre la folle histoire du chef Manu et de suivre son quotidien.
Rubrique à surveiller de prèt alors ;)

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Posté par Manuwaza le 21/03/2011

Merci, content que ça vous ait plu :)

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Posté par Tanuki le 20/03/2011

C'est en effet un bon article et bien long ^^
Le prochain sera surement de votre serviteur. A terme nous devrions avoir une bonne petite rubrique.

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Posté par Chevels le 19/03/2011

Encore une bonne idée que cette nouvelle rubrique sur l'envers du décor qui plus est, originale. En outre elle commence plutôt bien avec cet excellent article. Cool Manuwaza, alors même que dans l'équipe nous connaissons déjà plus ou moins les thèmes abordés, cet article nous tient malgré tout en haleine (moi du moins) jusqu'au bout, ce qui aurait pu ne pas être le cas. De plus il donne un excellent aperçu du boulot que représente la gestion d'un tel site, ce qui ne manquera pas d'en intéresser certains, envieux de se lancer. Vivement la suite!

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